La LADDH relève l'absence totale de service

La Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme a exprimé son « indignation » quant au non-respect des permanences des commerçants et des transporteurs durant la fête de l'Aïd et demande au gouvernement de « prendre les mesures qui s'imposent pour mettre fin à ce problème ».Dans un communiqué rendu public hier, la Ligue a relevé l'absence des transporteurs dans les gares routières au niveau de plusieurs villes du pays, à l'instar d'Oran, de Chlef, de Béchar, d'Ouargla et autres. « Les familles avaient du mal à se déplacer en raison de l'absence des transporteurs durant les deux jours de l'Aïd El Fitr », a constaté la Ligue. Le même constat est valable pour les commerçants d'alimentation générale et les boulangers qui ont fermé en dépit des assurances données par les organisations des professionnels. Cette situation a été constatée à Médéa, Chlef, Djelfa, Annaba, Constantine et Khenchela. L'absence du service minimum a été constaté également dans la capitale. « Cette fermeture a contraint les citoyens à aller acheter les produits nécessaires dans les autres villes du pays. Quant au pain, ils se sont rabattus sur les commerçants ambulants qui ont raflé les baguettes de pain chez les boulangers avant la prière d'El Fadjr », a relevé la LADDH. Les délégués de la Ligue ont constaté l'ouverture de pharmacies de manière anarchique. Cette situation, note l'organisation, « met le citoyen dans une situation embarrassante, à même de gâcher la fête de l'Aïd ». Elle regrette que « les parties concernées n'aient pas tenu leurs promesses en assurant le service de manière correcte et convenable ».