Les informations diffusées par celle-ci font état de quelque 13 000 migrants qui auraient été abandonnés au Sahara près de la frontière avec le Niger.L'Algérie est devenue ces derniers mois, la cible privilégiée de différentes organisations non gouvernementales (ONG) américaines notamment, sur la question des migrants subsahariens. En effet, notre pays, fait depuis un moment, l'objet de moult accusations dénonçant «le mauvais traitement infligé aux migrants par les autorités algériennes». La dernière allégation en date remonte au 25 juin dernier. Il s'agit d'une enquête publiée par la très sérieuse agence américaine «Associated Press». Les informations diffusées par celle-ci, font état de quelque 13 000 migrants qui auraient été abandonnés au Sahara près de la frontière avec le Niger. Dans son reportage, la même agence a rapporté, en se basant sur des témoignages de ces «rescapés», le calvaire que vivent ces derniers en ces lieux. Face à l'accumulation et à la virulence de ces accusations contre l'Algérie à ce sujet, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme a enfin décidé de réagir. Ainsi, dans un communiqué, la Laddh a pris la défense des autorités, en déniant catégoriquement l'information de l'abandon de ces 13 000 survivants durant la période s'étalant sur les 14 derniers mois. «La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme estime que ce reportage n'est pas innocent et ne répond pas au critère de l'objectivité et rapporte des informations erronées qui n'ont aucun lien avec la réalité du terrain», est-il souligné dans le document. Pour l'organisation algérienne, les motivations de cette agence pour décrédibiliser l'Algérie sont claires. «Ce reportage cible le pays par le chantage et la pression pour l'installation d'une base militaire en Algérie et pour la signature d'une convention avec l'Union européenne sur les réfugiés.» La Laddh a également mis en exergue le fait que les informations relayées par Associated Press, demeurent vagues. L'ONG écrit ainsi: «Monsieur Houari Kaddour, président du bureau national de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme affirme que ce reportage ne se réfère pas à des informations précises.»
Il faut rappeler que la politique algérienne en matière de gestion de la crise des migrants subsahariens, a été vigoureusement critiquée par des organisations de tous bords. Il y a lieu de signaler qu'après avoir entrepris les expulsions collectives de ces migrants, pour la majorité originaire de l'Afrique subsaharienne, les foudres des ONG se sont abattues sur les autorités algériennes. Suite à cet événement, l'ONU avait d'ailleurs sommé l'Algérie, au mois de mai dernier, de suspendre les opérations de rapatriement. L'entité concernée des Nations unies avait évalué le nombre de migrants ayant fait l'objet d'expulsion à «plusieurs milliers» sans pour autant donner un chiffre précis.
La Ligue algérienne de la défense des droits de l'homme a, par le passé, expliqué que la crise des réfugiés a été créée par l'Occident et aujourd'hui, ce sont les pays comme l'Algérie qui en font les frais.
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Posté Le : 27/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massiva ZEHRAOUI
Source : www.lexpressiondz.com