Algérie

La' labellisation, une éxigence commerciale



La' labellisation, une éxigence commerciale

Pour protéger un produit du terroir et éviter son accaparation par d'autres marques comme ce fut le cas avec la datte Deglet Nour ou le tapis de Ghardaïa, la labellisation est devenue une condition sine qua non. «Certes, il n'existe pas d'autosuffisance, mais nous disposons d'une large variété qu'il faut savoir protéger» dira M.Djamel Nekkab chef département à  l'institut technique des élevages (ITELV) devant les apiculteurs réunis en marge de la foire des miels de Gué de Constantine. La recherche du label qui sera soumise à  un cahier des charges, est motivée par l'objectif de valorisation des ressources locales, la recherche du bond qualitatif et la garantie d'un produit supérieur. Ceci permettra aussi de contribuer à  la mise en place d'un marché du miel organisé et se préparer à  la concurrence étrangère. Aussi, un travail est déjà lancé depuis deux ans avec le miel des orangers de Mitidja. Un choix dicté par la quantité produite (20 000 hectares consacrés aux agrumes) et la proximité des zones ciblées.  La labellisation c'est aussi la garantie d'un produit de meilleure qualité. «Nous serons très regardants sur la traçabilité et la qualité du produit depuis le nourrissement des abeilles, en passant par la manière d'extraction du miel jusqu'à sa mise en pot. Aucune étape ne sera négligée. Devant l'engagement des apiculteurs à  cette démarche nous veillerons à  leur faire accorder des aides spécifiques» affirme M.Nekkad qui a en outre assuré les apiculteurs que le rôle de l'ITELV se limite à  l'assistance technique et la mise en place d'un cahier des charges approprié. Ainsi, les apiculteurs algériens sont conviés à  s'organiser et à  décider du choix du label. Ce dernier sera affilié à  la région, à  la spécificité du produit ou seulement en référence au pays d'origine. Les apiculteurs ont affiché leur intérêt pour cette opportunité à  l'image de M.Hamzaoui apiculteur à  Blida. «J'adhère à  la labellisation pour vendre mieux, une plus-value pour les efforts consentis que l'ITELV sera notre accompagnateur technique et nous aidera à  établir un cahier des charges spécifique».      Toutefois, l'inexistence de laboratoires de certification spécialisés dans le miel risque de retarder l'opération. La certification des produits agricoles est au jour d'aujourd'hui confiée à  des instituts. En effet, l'institut agronomique de Biskra s'occupe de la labellisation de la datte, l'ITELV d'Alger du miel et l'institut national des fruits et légumes s'occupe de la labellisation de la figue sèche et de l'huile.




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