Algérie

La «kheïma de Naâma» Une oasis urbaine à Oran



La «kheïma de Naâma» Une oasis urbaine à Oran
La «gaâda» dans la kheïma, symbolisant l’histoire et l’authenticité du patrimoine algérien, n’a pas d’égale, a estimé un visiteur, à l’occasion de la Semaine culturelle de la wilaya de Naâma, hôte de la capitale de l’Ouest depuis dimanche.


Cette tente, dressée à l’intérieur du hall de la direction de la culture d’Oran, se veut être un miroir des différentes facettes des traditions et coutumes des populations nomades, qui préservent jalousement cet héritage patrimonial.

Cette manifestation, qui s’étale jusqu’à jeudi prochain, permet de faire connaître la grandeur de la kheïma et de la vie bédouine.

Cette tente, qui reflète la richesse et la diversité des traditions des habitants de Naâma, est dotée de toutes les commodités de la vie quotidienne et d’articles confectionnés à base de matières locales utilisées dans cette wilaya, notamment l’alfa et la laine.



On peut y découvrir des tapis, des ustensiles de cuisine pour la préparation de plusieurs variétés de couscous dont «el merdoud», des outils de tissage de laine et de maroquinerie utilisés pour la conservation des denrées alimentaires comme «el gharara» et des harnais «semate» et «amara», ainsi que de la fameuse «gaâda de thé» érigée au milieu de la tente. La tente de Naâma se distingue des autres sur le plan de la construction. Elle se caractérise par son entrée du côté gauche et son tissage en laine, a indiqué le président des activités culturelles de la direction de la culture de la wilaya, Larbi Mansour.





Les visiteurs de cette wilaya des Hauts-Plateaux se souviennent du plaisir que procure la gaâda à l’intérieur d’une tente, notamment à l’occasion de la waâda du saint patron Sidi Ahmed El Medjdoub, dans la commune de Asla, qui accueille chaque «maoussem» des milliers de fidèles de cette fête populaire.

La semaine culturelle de Naâma à Oran comporte également des stands mettant en exergue l’aspect architectural de cette région, qui recèle des gravures rupestres datant de la préhistoire, des ksour édifiés au XIIe siècle et une exposition illustrant des personnalités et symboles historiques connus dans cette région. Quelque 25 titres d’auteurs locaux (en arabe et en français) et des manuscrits sont également exposés à cette occasion, ainsi que des variétés de plantes médicinales et des tableaux de paysages de cette région. Des soirées artistiques et folkloriques sont au programme de cette manifestation.


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