Algérie

La Kabylie renoue avec la violence



Un camion militaire saute sur une bombe Un camion de l’ANP, qui faisait partie d’un convoi militaire, a sauté sur un engin explosif, hier en début d’après-midi, sur la route nationale n°30, à la sortie de Boghni. On ne déplore fort heureusement aucune victime. La Kabylie semble ainsi renouer avec la violence en ce mois de Ramadhan, même s’il faut souligner que, grâce aux forces de l’ordre, son niveau est des plus réduit alors même qu’avant ce mois de piété, les terroristes se proposaient de faire plonger la région dans la terreur. Le groupe, qui avait concocté ce plan sanguinaire, a été en effet intercepté et neutralisé juste à temps par les forces de l’ordre au cours d’une vaste opération de ratissage déclenchée dans le massif d’Amjoudh qui lui servait de refuge, situé à environ 3 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. Depuis, des actions terroristes ont, certes, été enregistrées, comme la dernière en date et au cours de laquelle trois gardes communaux ont été lâchement assassinés sur la route entre Tadmait et Aït Ouarzeddine, et le récent enlèvement du fils d’un hôtelier. Les gardes communaux ont été assassinés, jeudi dernier, alors qu’ils se rendaient à leur service, à Aït Ouarzeddine, ils sont tombés sur un faux barrage. Et les terroristes, au nombre de huit, selon un témoin oculaire, semblaient connaître déjà la fonction des trois hommes et savaient que ces derniers étaient à l’intérieur du véhicule. On signale par ailleurs l’enlèvement, mercredi dernier, de H.R., fils du propriétaire d’un hôtel à Tizi Gheniff. Ce citoyen était, selon des sources, parti chercher du sable avec son camion du côté de la petite localité de Souk El-Had, non loin de Chabat El-Ameur. Sur la route, il tombera sur un groupe de terroristes qui le kidnappera. Lors de contacts téléphoniques, les ravisseurs auraient exigé des parents une rançon de six milliards de centimes. Le dernier contact téléphonique remonterait à la nuit du 27 septembre.


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