Algérie

La Kabylie en liesse



Il n'y a que le football sport-roi par excellence et véritable phénomène de société qui est capable d'engendrer de telles scènes de liesse et d'engouement populaire. C'est que la ville de Tizi Ouzou, capitale du Djurdjura, et toutes les localités de Kabylie auront vécu, ce vendredi soir, une nuit de joie intense et d'allégresse après la qualification de la JSK qui a réussi à arracher son billet qualificatif pour une 11e finale de Coupe d'Algérie qui fera certainement date dans les annales du prestigieux club kabyle. C'est que, sept ans après le dernier trophée acquis en 2011 au stade du 5-Juillet face à l'USM El-Harrach, les Canaris venaient de décrocher une nouvelle finale qui a fait sortir toute la population des villes et des villages dans la rue. Si des milliers de fans avaient tenu à rallier l'antique Cirta pour porter à bout de bras leur équipe favorite et vivre des moments fabuleux, ils étaient bien des dizaines de milliers de citoyens et de citoyennes à déferler dans les artères principales et les places publiques pour saluer dans la ferveur et l'extase ce nouvel exploit du club kabyle.Hommes, femmes et enfants n'ont pu retenir leur joie et leur émotion et ont chanté et dansé durant toute la nuit aux cris de "Imazighen ! Imazighen !", alors que des cortèges de voitures et des concerts de klaxons assourdissants devaient égayer cette soirée mémorable à la gloire de la JSK. "Ce ne fut pas un grand match car les deux équipes étaient crispées par l'enjeu, mais l'essentiel était de se qualifier pour la finale, ce qui n'était pas évident face à un Mouloudia avide de revanche et surtout constellé de vedettes", nous dira un supporter excité et apparemment connaisseur en matière de football. "Un match de coupe ça ne se joue pas mais ça se gagne même si la manière n'y est pas", dira un autre fan qui a avait bien du mal à contenir ses larmes de joie. "C'est une soirée inoubliable et des moments de bonheur que nous a offerts notre glorieuse équipe de la JSK et j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de faire sortir les enfants et toute la famille pour faire la fête dans la rue", avoue un père de famille, et ce, au moment où la foule compacte, les pétards et les fumigènes envahissaient la ville durant une bonne partie de la nuit.
Mohamed HAOUCHINE


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