La Kabylie attire à nouveau les visiteurs

Le tourisme, l’autre mamelleLa sérénité revenue en Kabylie et la sécurité largement assurée par les forces de l’ordre favorisent de plus en plus le retour des visiteurs dans la wilaya de Tizi-Ouzou, une région alliant culture, histoire et paysages magnifiques.La côte de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui s’étend sur environ 80 kilomètres, compte de belles plages de sable fin et aussi des plages de galets. Dans les cités balnéaires de Tigzirt et d’Azerffoun, les choses étaient prêtes depuis fin mai et les visiteurs y affluent en nombre. Ainsi, de mi-juin à mi-juillet, les autorités compétentes ont recensé 20.400 estivants pour Azeffoun et 18.500 pour la cité balnéaire de Tigzirt. Soit un taux de fréquentation estimé à environ 34% pour Tigzirt et 76% pour Azeffoun. Parmi les vacanciers, plusieurs viennent des autres wilayas, au grand bonheur des commerçants locaux. Il faut dire qu’outre les plages de la région, les moins polluées de la côte kabyle, qui attirent de plus en plus d’estivants, les commodités offertes par de nombreux hôtels, à Tigzirt surtout, ne sont pas à négliger. Ces hôtels, agréables et accessibles au grand nombre ainsi que l’animation et les services d’accompagnement prévus au niveau des plages (sécurité et services de la protection civile), font que la côte kabyle attire chaque année de nombreux visiteurs. Ainsi, l’année écoulée, environ 350.000 estivants ont pu profiter des joies de la mer tant à Azeffoun qu’à Tigzirt. A Tigzirt, le visiteur peut également contempler les vestiges de l’histoire antique de la région avec les ruines romaines et passer un agréable moment sur l’îlot situé face au port de Tigzirt. Sans compter les paysages magnifiques et les voies de communication serpentant entre des paysages de cartes postales. La sérénité et la sécurité revenues, la région s’apprête à faire profiter ses visiteurs en étalant pour eux ses trésors. Des trésors puisés dans l’artisanat traditionnel avec, par exemple, la fête du bijou à Beni Yenni et celle du tapis à Aït Hichem, près de Aïn El Hammam. Le visiteur disposant d’un peu de temps peut également visiter la poterie à Aït Kheir, près de Mekla, aux Ouadhias, au sud de la wilaya, ou encore à Maatkas et Bounouh, situées respectivement à 20 km au sud de Tizi-Ouzou. La Kabylie qui relève d’une période de troubles qui a duré près de trois longues années, a décidé de regarder vers l’avenir et de rattraper le retard accumulé en pariant aussi sur le tourisme.