Algérie

La Kabylie a-t-elle été brûlée par des drones israéliens '



Suffit-il de disposer d'un puissant arsenal militaire, de soldats et d'officiers aguerris, bien formés pour le combat et d'une stratégie imparable pour gagner une guerre ' Même l'arme nucléaire semble aujourd'hui dépassée face aux développements prodigieux de la robotique et de la nanotechnologie boostées par l'intelligence artificielle. Ces évolutions changent toutes les conceptions militaires sur le terrain et forcent les pays développés à chercher des ripostes appropriées à ces armes du futur.Si la robotique a permis d'automatiser pas mal de matériel et de systèmes militaires, selon une tendance que l'on retrouve aussi dans de nombreux domaines de la vie civile, c'est au niveau de l'utilisation des robots comme acteurs directs de la guerre que l'on enregistre les avancées les plus significatives. «Les robots tueurs autonomes, animés par des intelligences artificielles, ne sont plus des cauchemars de films de science-fiction mais une réalité (...) Des départements de défense persistent à développer ces matériels futuristes et semblent vouloir les envoyer sur le terrain rapidement.»(1)
Le développement de ces technologies est également au coeur des recherches dans les universités les plus prestigieuses d'Israël où le sujet mobilise scientifiques, techniciens et militaires. Ce développement se fait en étroite collaboration avec les centres américains, performants en la matière. Si l'aspect militaire est occulté dans le débat public, il ne fait pas de doute qu'il demeure un domaine privilégié de cette collaboration scientifique. La robotique chez les militaires, alliée à la nanotechnologie et à l'intelligence artificielle, se traduit par un nouveau matériel qui jouera un rôle déterminant dans les guerres à venir : nano-missiles, nano-capteurs, missiles «intelligents», micro-drones, etc.
Mais faut-il parler de ces redoutables armes seulement au futur ' Il semble que certaines applications ne sont plus du domaine de la recherche et de l'expérimentation mais existent bel et bien. On soupçonne Israël d'avoir expérimenté quelques-unes de ces armes dans la guerre larvée contre Ghaza ou encore dans certaines actions de déstabilisation en Iran. Dernièrement, la jonction satellite-intelligence artificielle-robotique s'est illustrée dans une opération unique qui a constitué une première dans le monde : abattre un homme en utilisant une mitrailleuse télécommandée par satellite et dissimulée dans un camion en stationnement. La victime était le scientifique iranien Fakhrizadeh, touché à mort au moment où sa voiture passait près du camion !
La technologie est en train de changer radicalement le visage des guerres et des opérations de déstabilisation des Etats. D'ailleurs, il est fort possible que les incendies criminels qui ont ravagé les belles forêts de Kabylie soient dus à ces drones de dernière génération. Un petit rappel : dans la nuit du 9 au 10 août 2021, des dizaines d'incendies se déclarent presque à la même heure : ente 23h30 et 00h. La majorité de ces feux prennent au milieu de zones fortement boisées qui semblent avoir été choisies pour engendrer le maximum de dégâts. D'emblée, les conditions climatiques sont écartées car les incendies se sont déclarés en pleine nuit. Des photos satellite montrent clairement que les incendies ne sont pas d'origine naturelle. Ils sont localisés, dans leur majorité, dans les wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou.
Au lendemain de ce désastre, des témoins affirment avoir vu des objets lumineux dans le ciel, peu avant le déclenchement des incendies. Le Jeune indépendant écrit : «Des témoins à Tizi-Ouzou et à Béjaïa ont affirmé avoir vu, à partir de rien, des incendies spectaculaires, comme si un laser avait frappé la broussaille. Comme si on a tiré des flammes rapides sur une cible.»(2) Déjà, au Nebraska (USA), en 2016, un drone programmable pouvait se déployer à distance et produire un départ de feu à distance. «Le dispositif pouvait embarquer 50 boules emplies d'un alcool spécial qui était avec un produit injecté à la dernière minute, juste avant le largage.»(3)
Un autre type de drône, toujours télécommandé à distance, pouvait libérer de petites sphères incendiaires qui, une fois au sol, déclenchaient un allumage contrôlé. C'est probablement ce type de drône qui a été utilisé pour les départs de feu en Kabylie. À la fin du sinistre, des témoins parvenus aux endroits impénétrables de la forêt, là où les premiers incendies se sont produits, ont montré à la caméra de la télévision des boules rouges éclatées en plastique. Ces témoignages n'ont pas intéressé grand monde alors qu'ils auraient pu conduire à la vérité.
Selon d'autres sources, le type de drône probablement utilisé en Kabylie serait le Tikad-17, un engin américain aux mains de l'armée sioniste. Il s'agit d'un appareil doté de huit pales capables d'activer une mitraillette ou un lance-flammes. Mais son objectif premier serait plus ambitieux : «Remplacer les combattants humains au sol par des robots. Telle est l'ambition affichée par l'entreprise privée américaine Duke Robotics, basée en Floride, via son slogan No Boots on the Ground (pas de bottes au sol). Son projet ' Commercialiser ce qu'ils considère comme le soldat du futur.»(4)
Il est une question importante qui mérite d'être posée ici : ce type de drones a une autonomie de vol très limitée et ne peut parcourir que de petites distances, environ un demi-kilomètre. Ce qui écarte l'hypothèse d'une incursion à partir de l'étranger et laisse supposer que l'appareil a décollé de l'intérieur du pays, d'une zone proche des départs de feu. Quant à son guidage, il se faisait probablement à partir d'un centre de télécommande utilisant le satellite et installé au Maroc ou sur un navire militaire en mer Méditerranée.
Alors que les drones déclenchaient en pleine nuit des incendies que les traîtres et vendus au Makhzen allaient rapidement attribuer au «pouvoir», à travers diverses publications sur les réseaux sociaux, un autre plan prenait forme. Il s'agissait de cet épisode douloureux de l'assassinat sauvage du jeune Djamel Bensmaïl. L'objectif étant de faire réagir des proches de Djamel et des anonymes révoltés qui auraient commis l'irréparable pour le «venger». Au sinistre qui brûlait la nature, le couple maroco-sioniste préparait un autre feu ravageur, celui des troubles communautaires et ? ce qu'ils espéraient ? de massacres perpétrés de part et d'autre. Une situation qui aurait alarmé certaines forces occidentales hostiles se sentant «obligées» d'intervenir militairement pour «sauver la vie des minorités» !
Les enfants d'Algérie, plus unis que jamais, ne sont pas tombés dans ce piège. Au contraire, ce qui se passa par la suite fut tout à fait contraire aux projets des auteurs de ce plan sinistre. Le père du martyr fut héroïque dans son comportement responsable. Les enfants de Kabylie aussi. L'Algérie, qui devait être divisée et plongée de nouveau dans un océan de sang, s'en sortit victorieuse et plus forte que jamais.
Bonne année 2022 à tous !
M. F.
Sources :
(1) : TV5 Monde : les robots tueurs autonomes.
(2) : Le Jeune indépendant.
(3) : génération.nt.com : un drone pour lutter contre les incendies.
(4) : Sciences et Avenir : Tikad, le drone des champs de bataille de demain.


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