La justice sociale : Un projet national

Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, fait, à la faveur de ses visites à l'intérieur du pays, de la communication avec les citoyens et les autorités locales, un moyen vital et un instrument social pour s'approcher et s'enquérir davantage des questions du développement local et du bien-être social des populations.Il est indéniable que ces deux questions demeurent l'une des priorités actuelles du Gouvernement. Les efforts orientés dans ce domaine se traduisent par des décisions efficaces, réalisables et par la mobilisation de moyens financiers puissants quant à leur concrétisation sans aucune équivoque. Le langage et le discours renouvelés de M. Sellal à ses interlocuteurs locaux pour de nouvelles actions économiques et sociales qui rehaussent la confiance de la population tendent à mieux satisfaire à ses besoins mais aussi à l'instauration d'un nouveau mode de gouvernance locale ouvert à la participation et à la collaboration de l'ensemble des acteurs locaux. Ces réponses aux besoins et aux attentes de la population gagnent du terrain et comportent des novations remarquables en matière économique et sociale et qui sont dès lors " purgées " des " artifices " sous intrusion d'incompréhension et de bureaucratie. Cette stratégie supérieure a permis dès le départ aux citoyens d'avoir la pleine conviction dans la démarche du Premier ministre et de s'assurer que leurs doléances à la fois économiques et sociales ont acquis le sens aigu et une préoccupation permanente de la part du gouvernement. Soigneusement appréciées, ses visite effectuées à chaque wilaya au-delà du constat relevé et des décisions et autres mesures prises sur place par M. Sellal, peuvent être aussi considérées comme un profond diagnostic spécifique du développement local de chaque région.
Dans ce contexte, on ne s'étonne plus que le Premier ministre cherche à valider son plan d'action par l'acte, l'écoute, l'innovation mais surtout par l'apport des énergies locales. Une voie qui se veut au c'ur de la société algérienne au travers de la concertation simultanée visant à l'émergence d'une nouvelle génération à conscience sociale et politique puissantes et qui s'expose sur des situations locales faciles à résoudre tant sur le plan social qu'économique. Cela est tout à fait exact, mais la signification au seul niveau des pouvoirs publics de cette action de progrès, ne suffit pas. C'est par référence au rôle que peuvent jouer les acteurs locaux notamment les partenaires sociaux et économiques en présence qu'il est possible de cerner en commun les bases de la décentralisation élargie voulue par le Premier ministre, soit l'implication de tout le monde et l'atteinte rapide d'un niveau de gestion locale suffisant pour limiter tout risque d'isolement social mais aussi une plus grande maîtrise des dépenses publiques ainsi que l'évaluation du développement local en terme d'impacts sociaux et économiques. Autrement dit, la réalisation du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika n'a pas été sans obstacles dans certaine région. Mais ces obstacles naturels, il faut les résoudre et les éliminer pour avancer sur le chemin de l'espoir. Telles sont les directives de M. Sellal fondées sur une vision nouvelle donnant aux autorités locales le pouvoir d'agir en conséquence et d'assurer aux citoyens leur participation à la prise des décisions. Un objectif qui devrait s'exercer dans la pratique quotidienne. Tout cela est aujourd'hui possible, il faut seulement que tout un chacun s'y mette de sa bonne volonté pour le soumettre à l'impératif de la bonne gouvernance locale et pour qu'elle menace les bavures et autres lacunes de gestion. La conjoncture veut seulement que les " dirigeants " locaux qui font ce développement local prennent conscience de ces enjeux articulés et conçus comme un projet raisonné du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui a pour vocation de maintenir la suprématie de la justice sociale qui est un objectif national. Là non plus les exemples ne manquent pas.