La justice péruvienne a rejeté une demande de libération de la cheffe de l'opposition, Keiko Fujimori, en détention provisoire pour une durée de 36 mois dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent, a rapporté la presse locale hier.La seconde Chambre près la Cour d'appel a rejeté un recours de Fujimori contre la décision du juge Richard Concepción Carhuancho, qui avait ordonné, en octobre dernier, le placement de la fille de l'ex-président Alberto Fujimori en prison par mesure de sécurité. La Cour a justifié sa décision de maintenir Fujimori en prison par l'existence d'un risque «d'obstruction de collecte de preuves» au cas où l'ancienne candidate à la présidence venait à être libérée.
Lors de l'examen de l'appel contre la détention provisoire de la cheffe du parti Fuerza Popular, qui s'est déroulé le 15 décembre dernier, la défense de Fujimori, conduite par l'avocate Guiliana Loza, s'est interrogée sur la décision du juge Carhuancho en estimant que ce dernier a été influencé par «les procès des médias».
Intervenant à la barre lors de cette audience, Mme Fujimori a estimé que sa détention était «injuste» et «arbitraire», en affirmant qu'elle n'avait aucune intention de quitter le pays ou de faire obstruction à l'enquête menée à son encontre. Pour sa part, l'accusation a défendu la décision du juge Carhuancho, en estimant que le placement de Fujimori en prison remplissait toutes les conditions constitutionnelles.
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Posté Le : 06/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lesoirdalgerie.com