Algérie

La justice' Le rêve de tout Algérien!



Depuis des lustres, au moindre litige entre des citoyens ou entre des citoyens lésés et des entreprises, on se précipite chez un magistrat, réclamer ses droits. Et comme la justice est réputée comme preneuse de tout son temps, pour être équitable, il reste aux plaignants de s'armer de patience, en vue de laisser aux magistrats le soin de s'appliquer. Chez nous, depuis le temps que des femmes et des hommes militent en faveur de l'indépendance de la justice et à un degré moindre, de la liberté du juge, des centaines et des dizaines de centaines d'embûches ont empêché ces militants d'arriver au but recherché. Ici, il faut préciser que le système d'alors, barrait la route à ceux qui voulaient une ouverture de toutes les portes et fenêtres de la liberté d'expression, jusqu'au sacrifice de nos enfants depuis le drame d'un certain 5 octobre 1988. La liberté d'expression acquise, il restait la liberté de la justice! Aujourd'hui, c'est la période d'Abderrachid Tabi qui a pris le risque de jouer franc jeu, voulant coûte que coûte apporter sa modeste contribution, pour libérer entièrement la justice. Mais, malheureusement, nous avions maintes fois évité de nous attarder sur la « liberté du juge» car plusieurs juristes et même des magistrats, dont certains sont aujourd'hui de paisibles retraités que nous saluons au passage, nous ont fait part de leur scepticisme quant à l'octroi de la liberté au juge, car ce dernier est mal formé ou s'il fait partie des générations d'avant la promulgation de la Constitution de 2016, il aura le réflexe de demander à la tutelle ce qu'il faut faire, avant de délibérer! Les hommes et les femmes de loi sont partagés sur le terme «liberté du juge», car il s'agit précisément de la liberté des gens qui est en jeu! Combien de personnes ont croupi en taule avant que la justice s'en est mêlée et tranché' Il est inutile de revenir aux soi-disant pseudo-grands procès comme ceux des quarante-cinq dernières années, mais les évoquer servirait la justice et les procès à venir, des procès qui ne seraient pas «joués aux dès» ni livrés à l' opinion publique qui adore colporter une rumeur, la gonfler ensuite pour arriver aux faux scoops et autres diffamation, donc mettre la fameuse et chère présomption d'innocence dans un puits profond, une présomption alors malmenée, ballotée et foulée aux pieds de la neutralité avant de connaître le verdict pas toujours en droite ligne avec les ragots colportés avant et pendant la tenue du procès. Et évoquer les ragots, serait rappeler la présomption d'innocence et ses bienfaits. Alors, le débat sur la liberté du juge, contrairement à «la liberté de la justice» (ce qui n'est pas la même chose).


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)