Algérie

La justice française s'en mêle



La justice française s'en mêle
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, le 6 janvier, sur l'affaire de Tiguentourine.La chargée de communication dudit tribunal a confirmé à El Watan que cette «information judiciaire a été ouverte par le procureur de la République lui-même». Plusieurs parties civiles se sont aussitôt constituées, se félicitant de l'initiative du procureur parisien. Parmi ces parties civiles, selon notre interlocutrice, on y trouve la famille de Yann Desjeaux, ressortissant français tué lors de l'attaque terroriste du site gazier d'In Amenas. La compétence de la justice française dans cette affaire est justifiée par l'existence de victimes françaises, un mort et quelques otages libérés. L'information judiciaire est ouverte contre X. On l'interrogeant sur les motivations de la justice française derrière cette démarche et à ce moment bien précis, le tribunal de Paris affirme à El Watan qu'il n'y aurait pas de nouveaux «éléments de faits».Toujours d'après notre source, «c'est le cadre judiciaire qui devait changer. C'est tout ! Une année après les faits, cela permet que les investigations se poursuivent.» Pour l'instant, «c'est une question de procédures», a-t-elle conclu. Le travail d'instruction est confié au pôle antiterroriste du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Les investigations seront dirigées par trois magistrats français, dans les territoires français et algérien. La transcription détaillée des chefs d'inculpation a été publiée par Le Parisien-Aujourd'hui en France : «Détention arbitraire et séquestration en tant qu'otages suivies de mort en bande organisée, détention arbitraire et séquestration en tant qu'otages sans libération volontaire avant le 7e jour commise en bande organisée et tentative d'assassinat en bande organisée, le tout en relation avec une entreprise terroriste».Selon le même journal, cette instruction «intervient après une enquête préliminaire à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)». Cette procédure a reçu des échos positifs de la part des avocats des victimes françaises de l'odieux acte terroriste. Cité par Le Parisien, Me Antoine Casubolo, avocat de Murielle Ravey, l'infirmière française qui s'est échappée de la prise d'otages, déclare que cela «veut dire que l'enquête se poursuit et que la France a la volonté de faire la lumière sur cette affaire, même si cela peut prendre des années».




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