Algérie

La JSK veut y croire encore...



La JSK veut y croire encore...
Non, la JSK en kabyle «Ilmezyen n w addal n leqvayel», ne quittera pas son fleuve historique. La JSK, malgré ses défaites et son mauvais positionnement dans le classement, ne devra pas quitter son fleuve.»C'est ce que nous confie un ex-international de ce grand club kabyle. Et de poursuivre «sur le terrain, nous ne pouvons, certes pas faire grand-chose, c'est aux joueurs de mouiller leur maillot, comme nous l'avons si bien fait, mais dans le cas où la trappe s'ouvre encore de plus belle alors historiquement, il est vrai que ce grand club a montré le chemin de la réussite dans sa tranche de vie aux nombreuses générations, depuis son accession en 1969. Aujourd'hui, ceux qui sèment le doute non seulement auprès des supporters mais également auprès des joueurs et des entraîneurs... Nous n'accusons nullement la presse, elle est pour rien, elle a fait son boulot, mais le président qui a été lâché par ses membres devrait réfléchir à la suite de son parcours. La gestion mériterait d'être confiée à un homme de la Kabylie, engagé qui porte ce club dans son c?ur...» Récemment, il déclarait à la Radio nationale, «on subit encore les conséquences de la mort d'Ebossé qui a déstabilisé notre club. On ne sait pas encore qui l'a tué», et d'ajouter «si un investisseur digne de ce nom est intéressé par la JSK, je lui céderai mon poste. On a ouvert le capital du club, mais personne ne s'est manifesté. Je vais me retirer une fois que je réussisse à stabiliser le club. Avec ou sans moi, la JSK va revenir en force», dira Hannachi, déterminé à sauver son club d'une première relégation en Ligue 2. «J'ai déjà juré, la JSK ne rétrogradera pas en Ligue 2. On a une bonne équipe qui va rebondir avec la venue de Rahmouni et Moussouni». Selon un site électronique qui rapporte cette déclaration, le président Hannachi est prêt à céder à son club un terrain de 4 hectares dont il est propriétaire pour la construction du centre de formation de la JSK. Mais voilà que l'autre terrain continue de glisser sous ses pieds. Le club pour lequel il jure de lui éviter la relégation, semble, malgré la venue de deux entraîneurs ne pas trouver cette force pour la faire tirer vers le haut. Pour les dignes représentants du Djurdjura, la JSK gagnerait à avoir en son sein des joueurs de la région, c'est à eux de sentir et ressentir ce besoin de soigner l'image du club, «lorsque vous avez une équipe composée de jeunes de la région, il ne peut y avoir que réussite». Ceci n'est qu'un point de vue personnel. L'histoire de la JSK est en elle-même très belle à raconter. Elle suscite curiosité et internet exceptionnel. A commencer par sa fondation en 1946. Elle a porté en ce temps-là, l'étiquette du Rapide Club de Tizi Ouzou, qui fut fondé en 1928. «Affiliée à la Fédération française de football association (FFFA) sous le numéro 8153, elle disputa ses premières compétitions officielles à partir de l'année 1946 au sein de la Ligue d'Alger de football Association (LAFA).» Il fallait attendre l'indépendance pour voir ce club accéder en 1969 en Nationale Une et obtint le statut de semi-professionnel. C'est aussi trois coupes de la CAF d'affilée, 2000, 2001 et 2002. Sur le plan africain, la JSK est le club algérien le plus titré mais aussi celui qui a disputé le plus de rencontres et l'un des rares en Afrique à avoir remporté les trois compétitions différentes. «Elle détient le record du plus grand nombre de points en championnat en une seule édition du championnat d'Algérie avec 98 points lors de la saison 1985-1986, dans un championnat à 20 clubs (soit 36 journées) elle détient le record du plus grand nombre de victoires en championnat soit : 27 victoires en 38 matchs lors de la saison 1985-1986. Possède aussi le record du plus grand nombre de souliers d'or algérien : soit 13 au total». Depuis, et à ce jour, elle n'a jamais connu une relégation plus aucun titre de championnat national. La CAF classe le club parmi les dix meilleurs clubs africains du XXe siècle et l'IFFHS considère comme l'un des meilleurs clubs africains du siècle précédent, occupant la neuvième place de son classement toutes époques confondues. Enfin, le club porta plusieurs noms durant son existence comme la «Jamiat Sari' Kawkabi» de 1971 à 1977 et la «Jeunesse Electronique de Tizi Ouzou» de 1977 à 1989. Aujourd'hui, il est à deux doigts de la trappe. Il risque de plonger pour sa première fois. Les conséquences ne seront pas seulement internes mais aussi externes. Ce sera toute la Kabylie qui exigera du compte à la direction du club. On parle déjà de la responsabilité du président pour avoir échoué dans toutes ses stratégies. Il proposera lors de la dernières AGO de revoir à la hausse le nombre des équipes de la Ligue 1 pour le porter à 20 au lieu de 16 et ce, dès l'exercice 2017-2018. En attendant, les espoirs sont permis. Prendre son baton de pèlerin, en espérant qu'elle évitera cette dure chute historique depuis les collines du Djurdjura. Mais il est vrai que le calendrier imposé par la Ligue n'arrangera pas les choses. Jouer les matchs en retard, puis celui de la CAF, celui de la Coupe d'Algérie et enfin le plus gros, celles des cartes à jouer pour se maintenir en L1 Mobilis. La ligue n'a toujours pas compris ou alors elle dit que ce n'est pas son problème, c'est alors dommage pour une ligue qui mérite bien une relégation.


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