Algérie

La JSK aux portes de l'enfer


Les Canaris n'arrivent toujours pas à décoller
Alors que beaucoup crient à la relégation, d'autres, plus avisés, attendent encore pour voir plus clair, considérant qu'il n'est pas encore temps de tirer la sonnette d'alarme.
Alors que Cherif Mellal vient d'être fraîchement élu à la présidence du conseil d'administration et les Canaris qui enregistrent un autre match nul dans leurs fiefs à Tizi Ouzou, la JSK se retrouve encore face à son destin. La méthode carrée du nouveau boss privilégie la stabilité, qui sera mise à rude épreuve dans les prochaines semaines. Alors que beaucoup crient à la relégation, d'autres, plus avisés, attendent pour voir plus clair, considérant qu'il n'est pas encore temps de tirer la sonnette d'alarme. Les Canaris ont encore beaucoup de rencontres à disputer. La méthode du nouveau président, consistant à miser sur la stabilité, a besoin de temps pour donner les premiers fruits. Le nouveau boss a, en effet, d'abord commencé par installer le coach Noureddine Saâdi dans la durée en lui renouvelant sa confiance. Une confiance que le coach devrait mettre à profit pour remettre de l'ordre parmi ses poulains qui ont perdu le goût de la victoire suite aux nombreux problèmes vécus. La dernière rencontre à Tizi Ouzou face au Nasria n'est pas pour rassurer mais ne décourage pas pour autant car le coach n'a pas encore eu tout le temps nécessaire pour faire retrouver la confiance aux Canaris. C'est dire que les cris d'alarme, même justifiés, restent encore prématurés. Les Canaris ont encore beaucoup de chances de revenir mais aussi avec beaucoup de travail. D'un autre côté, la stabilité est aussi nécessaire dans la cabine de pilotage du club. Les prestations des joueurs reflètent exactement l'état de la direction du club qui naviguait à vue depuis plus d'une année. Sans président, les conflits ont fini par avoir raison de toute raison dans la tête de la JSK. Il aura ainsi fallu un parcours du combattant pour trouver place dans le conseil d'administration. Cherif Mellal vient juste d'être installé. C'est à partir de cette semaine qu'il aura les coudées franches pour prendre les décisions nécessaires, ce qui ne l'a cependant pas empêché de procéder à certaines orientations qui indiquent qu'il privilégie la stabilité. Pour lui, la stabilité est le facteur primordial pour permettre au bateau JSK de trouver la terre. Changer d'entraîneur à chaque rencontre perdue n'a jamais été une solution. C'est ce qu'a semblé dire ce dernier à ses détracteurs qui critiquent sa confiance en Noureddine Saâdi. Aussi, la barre technique a besoin de stabilité pour élaborer un plan technique capable d'insuffler une nouvelle confiance en soi parmi les Canaris. Une confiance qui commencera à revenir lorsque les questions financières seront également réglées. Une option qui a également besoin de stabilité dans la direction. C'est sur ce point précis que sera attendu l'investisseur Cherif Mellal, le nouveau boss. Le paiement des salaires en totalité ou en partie fera certainement régner plus de discipline dans les rangs. Une discipline qui permettra ainsi à l'entraîneur de disposer de joueurs en total état d'esprit. C'est enfin, un cercle vicieux qui vient d'être évité par l'élection de Cherif Mellal à la tête du conseil d'administration. Le retour de la stabilité est le gage du retour de la vraie JSK sur le terrain. Quant à la question de la relégation, les cris d'alarme ne feront que perturber les Canaris qui ont plus que jamais besoin de sérénité.
Mellal charge Hannachi
Le nouveau président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, a taclé l'ancien président, Mohand Chérif Hannachi, qui a dirigé le club pendant 24 ans. Le 7 février 2018 s'est tenue l'assemblée générale ordinaire des actionnaires de la SSPA-JSK, la décision a été prise de donner les pleins pouvoirs à l'homme d'affaires kabyle, Cherif Mellal. Mellal revient sur le déroulement de l'AG Ordinaire, il a expliqué qu'il y avait un peu de tension, mais qu'il a été bien accueilli par tous les présents sauf Hannachi qui croit encore qu'après lui c'est le déluge. «Nous lui avons fait la proposition de faire partie du conseil d'administration parce que nous ne marginalisons personne, mais Hannachi voulait revenir comme président, sinon rien», a-t-il rajouté. Le nouveau président du club du Djurdjura a aussi déclaré au sujet de la situation actuelle de la JSK que «la position actuelle du club exige de nous la mobilisation. Notre priorité est d'assurer le maintien avant les dernières journées de la saison».
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