Algérie

La JSK a introduit un appel contre la suspension de son gardien de but



La JSK a introduit un appel contre la suspension de son gardien de but
Ainsi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a finalement tranché dans l'affaire des incidents qui ont émaillé le derby kabyle ayant mis aux prises samedi dernier à Béjaïa la formation locale de la JSMB avec la JS Kabylie, et a décidé une suspension de six matchs ferme contre le gardien de but de la JSK, Malik Asselah, pour conduite violente, et un match à huis clos contre la JSMB pour jets de projectiles. Et comme il fallait bien s'y attendre, les dirigeants de la JSK n'ont pas accepté la sanction infligée à leur gardien de but, qu'ils estiment très sévère et fortement démesurée.C'est à ce titre qu'ils ont décidé d'introduire une demande de recours auprès de la LFP, car ils estiment que leur gardien de but a fait l'objet de man?uvres extra-sportives qui dépassent le cadre footballistique."Même si nous regrettons son acte que le joueur lui-même a déjà profondément regretté, lui qui est d'une éducation exemplaire, nous estimons que Asselah doit bénéficier de circonstances atténuantes, car tous les gens qui l'ont approché et connu savent pertinemment que c'est un fils de famille et qu'il n'a rien d'un voyou, comme ont voulu le taxer certains gens malintentionnés", dira Mohand-Chérif Hannachi, président de la JSK, visiblement courroucé par une telle sentence."Une chose est sûre, nous n'allons pas nous taire, car Asselah est une valeur sûre du football algérien et n'a pas à être sacrifié de la sorte. Toute l'Algérie a vu que Asselah était exposé au danger de mort au stade de Béjaïa, même derrière sa cage. Autrement dit, on l'a jeté en pâture aux lions, et c'est lui qui a payé les pots cassés, surtout que l'arbitre du match n'a rien fait pour le protéger, puisqu'il a fermé carrément les yeux sur les projectiles qui pleuvaient sur lui durant toute la partie et il s'est permis le comble de tolérer l'échauffement des joueurs remplaçants de la JSMB derrière les buts de Asselah, qui a été honteusement provoqué et fortement déconcentré", dira encore Hannachi. "Les membres de la commission de discipline de la ligue n'ont pas été indulgents avec le joueur incriminé, qu'ils avaient pourtant longuement auditionné lundi, au moment de traiter cette affaire d'incidents malheureux auxquels nous ne nous attendions pas du tout face à un club frère de la région", enchaîne le président Hannachi, dont le club a transmis hier le dossier de recours réglementaire auprès de la LFP.Pour sa part, Asselah était visiblement abattu par le verdict qui lui est tombé sur la tête."Je reconnais que j'ai fauté et j'ai regretté mon geste devant les membres de la commission de discipline auxquels j'ai dit que j'ai vécu l'enfer durant tout le match. J'estime que j'ai été victime d'un véritable traquenard et l'arbitre du match a laissé faire", dira Asselah."J'ai tenu à attirer l'attention de M. Necib sur la pluie de projectiles qui s'abattait sur moi et les provocations des ramasseurs de balle et des pseudo-stadiers massés derrière moi et surtout des joueurs remplaçants de la JSMB qui sont venus s'échauffer volontairement derrière mes buts pour me déconcentrer, mais l'arbitre était visiblement dépassé par les événements. Je suis avant tout un être humain, et si je reconnais que j'ai disjoncté, c'est que j'étais réellement en danger. Bien évidemment, je me soumets à la décision de la ligue, mais j'estime que j'ai été victime d'une grave injustice. Je veux juste dire à tous les sportifs algériens que je suis un fils de famille et que je n'ai rien d'un voyou", conclut Asselah, visiblement déprimé après le cauchemar qu'il a vécu samedi passé à Béjaïa et le coup de massue qui lui est tombé sur la tête mardi soir.M. HNomAdresse email




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