En Algérie, 24 wilayas totalisent une superficie de 3.000.000 d'hectares de zones humides, avec quatre grands parcs nationaux.
De par sa position géographique, sa configuration physique et la diversité de son climat, l'Algérie recèle d'importantes zones humides, notamment dans la partie Nord-Est qui renferme de nombreux lacs d'eau douce, des marais et des plaines d'inondation. Cependant, c'est à Tlemcen que la Journée mondiale sur les zones humides sera célébrée.
Au menu, un programme copieux pour sensibiliser l'opinion publique locale, sur les bienfaits écologiques des zones humides, mais surtout sur leur extrême fragilité face aux multiples prédations de l'homme.
La célébration de la Journée mondiale des zones humides intervient cette année en Algérie et dans le monde dans un contexte particulier avec les avertissements des écologistes et scientifiques sur la menace de stress hydrique et ses effets sur les espèces animales protégées, dont les oiseaux migrateurs ou endémiques. Le thème de 2013 de cette journée mondiale est «les zones humides et la gestion de l'eau», avec pour slogan «les zones humides protègent notre eau». En Algérie, 24 wilayas totalisent une superficie de 3.000.000 d'hectares de zones humides, avec quatre grands parcs nationaux et une réserve naturelle d'intérêt vital à préserver et protéger sur les plans écologique, hydrologique, socio-économique et de biodiversité. A l'instar des autres pays, l'Algérie s'intègre dans la dynamique mondiale de conservation, de protection et d'utilisation rationnelle des zones humides. Et, à ce niveau, l'Algérie a ratifié plusieurs conventions internationales de protection de l'environnement et des différents écosystèmes, qui en font sa grande richesse.
En fait, les zones humides sont des milieux naturels représentant un intérêt vital sur les plans écologique (climat, sol, sous-sol), hydrologique (ressources en eau), socio-économique ainsi que dans le domaine de la biodiversité (faune et flore).
Ces zones concernent les étendues de marais, d'eau naturelle ou artificielle (lacs, chotts, gueltas, sebkhas), les fagnes (landes marécageuses) et les tourbières (étendues d'eau marine dont la profondeur est inférieure à six mètres). Les plus connues de ces zones humides sont les lacs «Tonga», «Oubeira», le «Lac des oiseaux» dans la wilaya d'El Tarf, le «chott Ech Chergui» (Saida, Naâma, El Bayadh), «Guerbes» (Skikda), «chott El Hodna» (M'sila et Batna) ainsi que de
nombreux autres sites inscrits sur la liste de la convention de «Ramsar» des zones humides d'importance internationale.
Ces zones humides sont également répertoriées dans les wilayas de Ghardaïa, Biskra et Guelma où actuellement des flamants roses, y vivent et nidifient à longueur d'année, faisant de ces aires lacustres des zones de reproduction. Les régions lacustres sont nombreuses dans différentes parties du pays, notamment le lac de Réghaia, classé le 4 juin 2003 réserve mondiale, en vertu de la convention Ramsar relative aux zones humides. Il recèle des espèces rares d'oiseaux et d'animaux qui y vivent à longueur d'année.
La Journée mondiale des zones humides est célébrée en fait le 2 février de chaque année pour commémorer la signature le 2 février 1971 de la Convention sur les zones humides dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne et à laquelle l'Algérie a adhéré le 11 décembre 1982.
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Posté Le : 03/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com