Algérie

La journée décisive du jeudi 12 décembre



L'intérêt de l'Algérie, avant toute autre considération. C'est le sens donné par les électeurs à leur participation au scrutin historique du jeudi 12 décembre où on a vu, par exemple, des citoyens insister pour voter alors que leurs noms ne figuraient pas sur les listes des bureaux de vote où ils accomplissent habituellement leur devoir électoral.Ces citoyens n'ont pas hésité à faire immédiatement les démarches nécessaires pour pouvoir participer, eux aussi, au «vote pour l'Algérie». D'autres n'avaient pas leurs cartes d'électeur, qu'à cela ne tienne, ils ont patienté, parfois longuement, devant le bureau où se trouvait le système informatique comportant le fichier national, pour récupérer le papier où ont été portés le nom, prénom, date de naissance et le numéro d'inscription sur la liste électorale et retourner ensuite au bureau de vote et accomplir leur devoir consistant à glisser le bulletin de leur choix dans l'urne : a voté ! «C'est mon droit de voter», avec cet argument, il y en a qui ont attendu plus longtemps pour que la solution soit trouvée à leur inscription sur la liste électorale et qu'ils puissent voter qu'importe le bureau, même s'il faut se déplacer encore. Le 12 décembre a été effectivement le jour de la volonté populaire. Des scènes de grande affluence ont été montrées par la télévision nationale dans plusieurs bureaux de vote, dès les premières heures d'ouverture, avec une forte proportion de jeunes, drapés de l'emblème national, fiers d'accomplir leur devoir et élire un Président, avec la ferme conviction qu'il saura les mobiliser dans l'effort de développement du pays. Les jeunes qui ont voté sont motivés par leur espoir que le nouveau Président améliorera leur situation et répondra à leur préoccupation majeure qui est l'emploi et la formation, mais également à tous les soucis quotidiens qu'ils rencontrent. Beaucoup d'Algériens qui ont voté, sont convaincus que leur geste électoral est une contribution à la construction d'une Algérie développée, juste et solidaire, débarrassée du fléau de la corruption. Conscients des menaces sur le pays, des électeurs ont expliqué leur participation par la préservation de la souveraineté nationale, fruit du sacrifice des aînés qui ont combattu contre l'armée coloniale pour arracher l'indépendance, « c'est un legs de nos chouhada, on ne peut pas les trahir », ont-ils affirmé. La sécurité du pays, condition première du bien être des Algériens, est un autre motif très fort qui a poussé les électeurs à aller voter. Les plus politisés savent qu'il s'agit de garantir la pérennité de l'Etat, conforter l'immunité de ses institutions et préserver les principes de la démocratie, conditions indispensables pour la stabilité et la sécurité, nécessaires à l'effort de développement économique et social, garant de la prospérité. Presque partout, les Algériens ont voté dans un climat de sérénité et ont fait preuve d'esprit de responsabilité et d'une grande maturité, de retenue et de sagesse, en évitant les provocations des extrémistes qui suivent aveuglément les directives irresponsables d'activistes confortablement installés à l'étranger. Les Algériens ont été révoltés par les pratiques anti-démocratiques de «militants anti élection» contre nos compatriotes qui ont voté en France. En effet, des personnes se sont opposées à l'élection et ont même usé de violence contre les électeurs, refusant d'admettre que chaque citoyen est libre de voter ou non. Ces personnes aux comportements négatifs et agressifs s'opposent à la démocratie et à la liberté d'expression et sont porteurs de haine contre l'Algérie et son peuple. Mais le peuple algérien a finalement remporté une victoire sur la minorité qui voulait imposer le boycott et la solution de la cooptation. Hier, dans le pays flottait dans l'air un sentiment de fierté et de soulagement. Les Algériens sont satisfaits à la fois des conditions dans lesquelles s'est déroulé le scrutin (en dehors de deux ou trois wilayas) et du taux de participation. Les «activistes anti élection» ne savent pas ce qu'ils veulent: ils crient des slogans contre l'Armée et sollicitent cette même Armée pour placer les leurs à la direction du pays sans passer par les élections. Au final, le jeudi 12 décembre qui a porté Abdelmadjid Tebboune à la présidence de la République a été l'amorce de l'édification de l'Algérie nouvelle qui sera marquée par l'Etat de droit, la démocratie, le progrès et la justice sociale, en rupture avec les anciennes pratiques injustes.


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