Ce conflit «bloque les institutions du Maghreb arabe. Nous voulons jouer un rôle pour la recherche d'une sortie de crise» au Sahara occidental, a déclaré Abd Samad Filala, porte-parole de l'Union des jeunes euro-maghrébins (UJEM), une association basée en France.Le Sahara occidental, une entité géographique que se disputent Rabat et le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, est une ex-colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975. «La jeunesse et la société civile décident principalement une médiation pour la résolution de ce conflit qui est coûteux et pose un problème humanitaire, politique, économique et sécuritaire dans la région du Maghreb», a indiqué M. Filala, sans préciser d'éventuelles actions qui seront entreprises dans le cadre de cette médiation.
Il s'exprimait au terme de la conférence «pour un Maghreb pacifié» qui a réuni pendant trois jours de jeunes Arabes venus des cinq pays (Mauritanie, Tunisie, Algérie, Maroc et Libye), de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et d'Europe, à l'initiative de l'UJEM. La rencontre de Nouakchott a décidé la mise en place d'un comité de suivi pour «la construction de l'Union maghrébine» qui doit élaborer une feuille de route pour réaliser cet objectif. Elle a également recommandé «la reconnaissance de la diversité culturelle au Maghreb, le droit des minorités, la promotion de toutes les langues et le développement d'une citoyenneté qui transcende les différences tout en les respectant».La rencontre de Nouakchott s'est tenue après celle de Tunis en avril dernier, sur le thème «Pour un Maghreb uni et démocratique».
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Posté Le : 29/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : AFP
Source : www.elwatan.com