Algérie

La hausse vertigineuse des prix continue



La hausse vertigineuse des prix continue
Encore un hiver rude pour les modestes bourses de nos ménages. Sa chauffer, se vêtir ou se nourrir devient de plus en plus difficile, notamment pour de nombreuses familles à faible ou souvent sans revenu. La courbe des prix des fruits et légumes ne fléchit pas.Bien au contraire, elle prend une tendance ascendante. Une frénésie des prix qui nous pousse à réfléchir avant de prendre son couffin pour aller faire ses emplettes au marché et l'on se rend compte que tout est à la hausse. L'on n'arrive toujours pas à donner un tant soit peu de justifications plausibles à cette augmentation vertigineuse des prix des fruits et légumes et des viandes rouges et blanches, des produits de large consommation. Tous se rejettent la balle face à cette situation inextricable. Ce qui est sûr, c'est que le consommateur doit faire face à cette flambée, et les ménages ne savent plus à quel saint se vouer devant cette cherté des produits. Pour ce qui est du poisson, il n'y a qu'à voir le prix de la sardine à 400 DA le kg pour être dissuadé de ne pas chercher à connaître ceux des autres variétés. Lorsque l'on se dirige vers le marchand de légumes, en passant devant le boucher du coin, qui propose de la viande ovine à 1 300 DA le kg et le b?uf à 1 500 DA le kg et la viande blanche de poulet à 320 DA le kg, la pomme de terre, considérée jadis comme l'aliment du pauvre ne l'est plus maintenant. Son prix balance entre 40 et 50 DA le kg, de quoi nous donner le vertige pour penser aux frites dont les enfants raffolent ou la purée mousseline ou les pommes boulangères. La tomate est proposée à 100 DA le kg, la salade à 80 DA. De leur côté, les légumes secs se mettent également de la partie puisque le kilo de pois chiches est cédé à 230 DA, les haricots secs à 300 DA et les lentilles à 140 DA. Ces produits, très recherchés en cette période particulièrement froide. Les gens parlent uniquement de cette hausse, dans les rues, dans les cafés, dans les bains maures et même dans les lieux de travail. Il ne reste aux malheureux citoyens, que le pain. Par ailleurs, des boulangeries nouvellement ouvertes au chef-lieu de wilaya pratiquent la vente d'une galette soi-disant (mateloue) à 20 DA l'unité. La hausse des prix n'a pas sa raison d'être. La régulation du marché des produits de large consommation est considérée actuellement comme étant l'une des préoccupations majeures du gouvernement. Lors d'une virée que nous avons effectuée hier au niveau des marchés de la wilaya de Tissemsilt, nous avons remarqué qu'à titre d'exemple, le prix des carottes tournent autour des 80 DA, de même pour le navet. Le prix de l'oignon oscille entre 50 et 60 DA, tandis que la courgette qui n'était que de 80 DA a atteint les 200 DA et l'aubergine à 150 DA le kilogramme. Ce qui a attiré notre attention, ce sont les prix de la salade et des haricots verts, qui ont connu une augmentation faramineuse. S'agissant des prix du piment vert et du poivron, ceux-ci tournent entre 150 DA 180 DA. Les prix des fruits, eux aussi, n'ont pas échappé à cette augmentation remarquable. Les prix des dattes et de la pomme verte sont respectivement de 500 et 360 DA. Ce n'est pas tout ! Le lait en poudre pour enfants n'arrête pas de bouillir et se vend entre 300 DA et 370 DA selon les marques. Le prix de la marque Sheba a atteint 370 DA la boîte contre 210 DA alors que Gloria qui était à 245 DA a franchi les 300 DA la boîte. Cette flambée des prix n'a épargné ni les ?ufs ni les produits laitiers. La boîte de fromage La Vache qui rit se vend à 100 DA la boîte de 8 portions, 190 DA la boîte de16 portions et 290 DA, la boîte de 24 portions. Dans ce cadre, un citoyen rencontré au niveau du marché de souk h'lima nous a indiqué que pour surmonter ce type de crise, «il est grand temps pour l'Algérie de songer à définir des stratégies à même de réguler le marché national et de mettre fin aux spéculations». Les pouvoirs publics font tout pour améliorer les conditions de vie en augmentant les salaires mais la vie devient de plus en plus difficile. Sur les lieux, nous avons interrogé certains commerçants sur la question. Haussant les épaules pour la plupart, ces derniers ont indiqué que l'augmentation des prix de certains produits sur les marchés de détail est due à la hausse des prix dans les marchés de gros, ajoutant que cette hausse est liée aussi à la loi de l'offre et de la demande sur certains produits augmente et provoque donc, automatiquement, une envolée des prix. Des prix dominés par des spéculateurs «sans foi ni loi», qui n'attendent que ces aubaines pour faire des profits hors normes. Avec tous ces prix qui brûlent les bourses au moindre contact, et leur explosion risque de faire encore mal, très mal aux pauvres gens, ceux aux bas salaires, retraités et autres qui ne savent plus à quel saint se vouer. Plusieurs citoyens rencontrés dans différents lieux regrettent les fortes hausses des prix des produits de base. «Ces commerçants veulent affamer nos enfants», déclarent-ils.




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