Algérie

«La guerre, rien que la guerre, dites je le jure !»(I)



«La guerre, rien que la guerre, dites je le jure !»(I)
Ça y est Obama, vient de donner son feu vert à Israël pour attaquer la Syrie dans la région du Golan afin de protéger les mercenaires formés par la CIA en Jordanie. Chose à laquelle on s'attendait depuis la mise en scène des soi disant attaques à l'arme chimique, imputées au gouvernement syrien.Bien que la Syrie fût disposée à détruire son arsenal chimique, les prédateurs occidentaux, qui ont orchestré ce scénario, n'en démordent pas. On croyait que cette affaire allait précipiter la guerre en juillet-août 2013, mais les rapaces savaient pertinemment que s'ils attaquaient la Syrie avant la destruction de son arsenal chimique, ils perdraient leurs plumes. Donc, premier pas, «désarmer» l'adversaire pour ensuite pouvoir le détruire. Et pourtant, si l'on se réfère à la multitude d'articles qui ont coulé sous les ponts au cours de cette période, le gouvernement syrien n'a jamais utilisé les armes chimiques. Preuves à l'appui, des témoignages, des aveux mêmes de certains terroristes, ainsi que des analyses assez lucides pour démonter par a+b le contraire de ce que prétendaient Obama, Fabius et Consorts. On revit donc le scénario qui a précédé la guerre contre l'Irak avec la pluie de mensonges de Bush, Powell et toute la bande criminelle de la Maison Blanche, approuvés et certifiés par une foultitude de média enjuivés. Le plat est donc bien servie à une opinion déboussolée à coup de média-mensonges. Cela dit, il serait donc utile de rappeler les faits qui ont caractérisé cette mascarade. Récemment, on a dénombré deux morts et une centaine de blessés dans une nouvelle attaque chimique. Dans le village de Kfar Zeita. La télévision d'Etat syrienne a accusé samedi les membres du front Al Nusra lié à Al-Qaïda d'avoir utilisé du chlore gazeux. Le représentant permanent du pays arabe à l'ONU, Bachar Jaafari, avait rapporté début avril que les rebelles Syriens préparaient une attaque chimique dans la périphérie de Damas afin d'accuser le gouvernement du crime. Dans le même sens abonde le célèbre journaliste d'investigation Seymour Hersh. Ce dernier révèle dans un long article, publié le 7 avril dernier dans le London Review of Books, que le 2 septembre 2013 Obama (et par ricochet François Hollande) fut obligé de renoncer à lancer sa guerre contre la Syrie à cause de preuves éclatantes démontrant que les attaques chimiques ne furent pas perpétrées par le régime syrien (comme Le Monde et Libération continuent à l'affirmer aujourd'hui en France). Ces preuves, qui n'ont jamais été rendues publiques, démontraient au contraire que c'est l'opposition au régime syrien, soutenue par Obama, la Turquie, l'Arabie saoudite, le Qatar et le MI-6 britannique, qui était responsable des attaques. (à suivre)




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