La chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 avait suscité l'euphorie chez les artistes libyens longtemps censurés, mais quatre ans plus tard la guerre civile a brutalement mis fin à ce printemps culturel. "Aujourd'hui, nous avons perdu toute source d'inspiration. Le moment n'est pas propice à la création", déplore Marii Tillissi, artiste peintre quinquagénaire connu pour ses toiles hyperréalistes. Dans un pays déchiré par les combats entre factions rivales et une société qui se referme sur elle-même, les artistes sont entrés en hibernation forcée. A Tripoli, capitale de plus d'un million d'habitants, il n'y a plus aujourd'hui qu'une seule galerie d'art, Dar al-Founoun - Art House. Située sur une grande artère du centre-ville, à quelques pas de ce qui fut le palais du Roi Idriss, elle passe presque inaperçue pour ceux qui ne la connaissent pas.
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Posté Le : 27/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com