Algérie

La Guerre d'Algérie débattue à l'Institut français de Tlemcen 50e anniversaire de l'Indépendance



L'Institut français de Tlemcen continue d'abriter sa série de conférences-débats et son programme culturel consacré au cinquantième anniversaire de l'Algérie. Films long métrage et documentaires sur la Guerre d'Algérie et le passé colonial de la France sont projetés au profit des étudiants et des lycéens abonnés.
Des soirées ont été aussi organisées à Lalla Setti et dans certaines salles privées où les cartes d'invitation sont exigées tout comme pour assister aux conférences. Tout se déroule en boucle fermée et seuls quelques journalistes ont été autorisés à assister aux conférences dont celle donnée par Romain Bertrand, directeur de recherches en sciences politiques au Centre d'études et de recherches en relations internationales de Paris, sur le thème «Droit, Mémoire et Histoire».
Dans sa communication, M. Bertrand s'est étalé sur le passé colonial de la France en Algérie et a abordé au passage la loi du 23 février 2005, approuvée par l'Assemblée française et dans laquelle le colonialisme s'est retrouvé glorifié par cette loi qui est toujours sujet à controverse entre l'Algérie et la France. C'est une l'histoire de l'Algérie et sa période de colonisation qui est abordée par les chercheurs et historiens français loin de tout esprit contradictoire puisqu'aucun chercheur ou historien algériens n'a été invité à y assister. Pour sa part, l'historienne française Sylvie Tydou a donné une conférence intitulée
«L'histoire de l'Algérie au cours de la période coloniale» dans laquelle elle n'a fait qu'effleurer le colonialisme pour axer son intervention uniquement sur les aspects liés au mode de vie des Algériens à cette époque, un thème plus sociologique qu'historique. Il est vrai que dans une ville, comme Tlemcen, où le centre culturel du FLN, créé à l'époque juste en face du centre français, a été transformé en fast-food et ses 14 000 ouvrages disparus, il n'est pas étonnant de voir l'enseignement de notre histoire à des jeunes selon les objectifs des initiateurs de cette manifestation.
Comme il est vrai aussi, et à l'approche du 5 Juillet, qu'aucun programme n'a été élaboré à ce jour. On est beaucoup plus préoccupé par l'organisation de la 6e édition du Festival de la musique hawzi et le Festival international des danses populaires, qui débuteront simultanément ce 28 juin, quant à l'histoire de l'Algérie, le soin de l'enseigner a été laissé' aux autres


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