Algérie

LA GUERRE D'ALGERIE MOKRANI ALI



LA GUERRE D'ALGERIE     MOKRANI ALI


-La guerre d'Algérie

'Il faut mieux mourir debout que de vivre à genoux'
Depuis 1881 l'Algérie est formée de 3 départements ( Alger, Oran, Constantine ) qui sont rattachés au ministère de l'Intérieur et dirigés par un gouvernement général. Officiellement l'Algérie fait alors partie de la France, mais le pays supporte de plus en plus mal la présence des colonisateurs. Dès 1925 les intellectuels algériens réclament l'indépendance et après la Deuxième Guerre mondiale plusieurs insurrections éclatent. Mais l'armée française réprime toute émeute en faveur d'un État autonome algérien dans un bain de sang.

Exercices d'association

L'insurrection de la Toussaint le 1er novembre 1954 donne le signal de la guerre. Il s'en suit une dure répression menée par l'armée française qui réagit par une 'chasse à l'arabe'. Toute une génération de jeunes français (plus de 500.000) partira en Algérie pour y effectuer son service militaire. Souvent ces jeunes appelés ne savent pas ce qui les attend, mais on ne leur demande pas leur avis. La guerre d'Algérie a longtemps été une 'guerre sans nom'. Le gouvernement a évité de parler de guerre et préféré employer des termesatténuants comme 'opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord' ou 'événements d'Algérie' pour minimiser ce conflit violent et sanglant qui opposera l'Algérie à la France de 1954 jusqu'en 1962.

Exercices d'association

Les Algériens insurgés mènent une guérilla urbaine et rurale, coordonnée par le Front de libération nationale (FLN). La gauche, porté au pouvoir en 1956 laisse carte blanche à l'armée qui transformera l'Algérie en province militaire. La patrie des 'Droits de l'Homme' devient alors un État tortionnaire. Du célèbre 'l'Algérie, c'est la France' de François Mitterand, alors ministre de l'Intérieur, soutenant en 1954 la thèse de 'l'intégrité territoriale', à 'l'Algérie algérienne' du général de Gaulle qui revient au pouvoir en 1958, cinq années de conflits marqués par la torture et l'horreur auront ébranlé le pays et amené la chute de la IVème République (1958) sous le président Mendès France.

Exercices d'association

La population française, d?abord contre l?indépendance, y est de plus en plus favorable tout comme la plupart des autres pays du monde. Charles de Gaulle qui prend ses fonctions de président de la Vème République le 8 janvier 1959 déclare toutefois que l?Algérie pourrait obtenir son indépendance et se déclare en faveur de la décolonisation. Mais cette opinion n?est pas partagée par tous. Aussi, en 1961, certains militaires français qui sont de fervents partisans de l'Algérie française fondent l'OAS (Organisation de l'armée secrète). Ils ne veulent pas quitter l?Algérie. Alors ils se révoltent et se battent durant quelques mois à la fois contre les Algériens et contre l?armée française. Cependant un putsch des officiers de l'armée française contre le président de Gaulle échoue.

Exercices d'association

L'Algérie devient un État indépendant le 18 mars 1962 par la signature des accords d'Evian qui met fin à 8 ans de guerre. Mais les attentats et les menaces continuent et beaucoup d?Européens ne se sentent pas en sécurité. Or ils représentent 10 % de la population algérienne de l?époque. Environ un million de Français nés en Algérie quittent l?Algérie dans un climat de panique pour vivre en France où souvent ils n?ont ni famille ni racines. On les a surnommés les pieds-noirs.

YABOUS LE 21/07/201

MONRANI ALI



Monsieur je suis à la recherche des renseignements sur un harkis qui mort a kais 1956 par les moudjahidine photo leur histoire c'est pour des besoins familial merci de me aider Tel. 0551795916
Naimi mouhamed - Commerçant - Batna, Algérie

30/09/2015 - 278858

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Cher Mr Albert bien MR Albert à partir de ce temps considères moi comme un ami et je suis là à ta disposition tu seras le bien venu dans ton deuxième pays moi mes grands parents et mes parents ont souffert pour ce pays cher dans nos coeur mais aujourd'hui ont libre et nous punissons pas les fils pour fautes commises par les parents et surtout si ils sont rien pour cette affaire donc mon ami pour moi tu es un vrai ami et je suis sur qu'un jour on se rencontre et on discutera mieux . je te demande pardon pour mon français je ne suis pas fort j'espère que tu comprendras ce que je te dis et si tu veux qu'on discute ensemble et en directe donne moi ton skype ou ton msn merci et bonne journée ton ami Ali
mokrani ali - commerçant - khenchela, Algérie

03/07/2011 - 16552

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Cher Monsieur Mokrani, Merci pour pour ces mots d'amitié qui font chaud au coeur. C'est une grande émotion pour moi de savoir qu'un jour, peut-être, je viendrai visiter votre pays et que j'aurai un ami à qui je pourrai aller dire bonjour, un ami nommé Ali Mokrani. Si mes parents sont retournés plusieurs fois dans les villes qui ont marqué leur jeunesse ( Bougie, Constantine, Oran, Blida, Khenchela...), je n'ai hélas jamais eu l'opportunité de voir l'Algérie. J'espère un jour faire ce grand voyage et je viendrai vous saluer. Toutes mes amitiés
Cortes Albert - evreux, France

01/07/2011 - 16508

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SALUT Mr Albert je te remercie pour tout ce que tu viens de me dire et croies moi que je suis très touché aussi de tes souffrances car j'ai bien compris que tes parents sont des pauvres comme tout le peuple qui a mit en touche malgré ses terres et ses richesses mais il a connu la véritable misère mais ce que je te dis c'est que tu appartient à mon pays toi aussi et mon pays est très grand pour tout le monde qui l'aime et le défend et le travaille aussi tu seras le bienvenu dans ton pays qui l'algérie qui a pardonné à tous ses fils qui l'on trahi un jour mais toi et ta famille vous n'avez rien fais de mal bienvenu mon cher et si tu veux voir khenchela tu seras mon invité pour passer quelques semaines chez moi merci mon cher ALBERT ALI QUI TE PASSE LE GRAND BONJOUR excuse moi si je m'exprime mal en français
ali mokrani - commerçant - khenchela, Algérie

30/06/2011 - 16458

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Cher Monsieur Mokrani, Les hommes commettent des erreurs et la colonisation fut plus qu'une erreur : ce fut une faute. Je suis triste d’apprendre que votre famille a souffert à cause du comportement inacceptable de certains colons et je comprends que vous ayez vécu avec bonheur et soulagement l’indépendance de votre pays. Trop d’injustices avaient été commises et l'indépendance était une obligation incontournable. Je ne suis pas vraiment autorisé à livrer ainsi mes analyses : c’est trop facile pour moi qui n’ai pas connu la période de décolonisation d’écrire les choses tranquillement, près de 50 ans après. Mais je crois que les pieds noirs, dans leur grande majorité, ont toujours regretté d'être partis en 1962. Nombreux étaient les amis algériens de mes parents qui leur ont dit de rester, qu’ils étaient chez eux, eux aussi dans ce beau pays d’Algérie. Mais ils avaient peur. Peur d’un avenir sans la France et pourtant si désespérés de quitter la terre qui les avait vu naître, si malheureux de mettre autant de distance entre eux et leurs amis. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Ma mère, qui a 73 ans, pleure toujours quand elle raconte l’exode de 1962. Elle évoque ses amies d’enfance et de jeunesse qui sont toutes en Algérie. Même s’ils n’étaient pas riches, mes parents ont toujours dit que la situation coloniale en Algérie était scandaleuse. Ils croyaient en la fraternité et faisaient le rêve que leurs frères et sœurs algériens obtiennent de la France les mêmes droits que tous les français. Ils étaient idéalistes et je suis comme eux. Mes parents sont partis en 1962 avec une valise. L’accueil des français a été très dur. Je m’aperçois, en vieillissant (j’ai 44 ans) que ma culture est fortement imprégnée de culture algérienne. Cela m’a été transmis par mes parents. L’amitié et le respect sont les plus belles choses au monde. Je sais que j’ai en mon cœur quelque chose de l’Algérie. Merci pour vos mots pleins d’humanisme et de générosité. Je vous souhaite aussi Monsieur Mokrani, ainsi qu’à tous vos proches une longue et très heureuse vie. PS: Ma grand mère Angèle a vécu à Kenchela. Son père, donc mon arrière arrière grand père se nommait Louis Blanc et était meunier à Kenchela. Ma grand mère décédée il y a 20 ans, me parlait tout le temps de Kenchela et de Batna.
Cortes Albert - evreux, France

29/06/2011 - 16415

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M on cher Mr Albert je te remercie pour tout ce que tu as dit mais saches bien Mr que ton grand père est un homme propre homme qui a lutté pour gagner son pain comme on dit ici avec ses propres efforts et non sur les cadavres et le sang des vrais propriétaires comme ile sont beaucoup ces derniers qui ont chassé et tué les vrais algériens pour saisir leur bien dont ma famille qui est chassée de ces terres et on vit loin de notre région et on ne possède rien ... je te remercie mon cher Albert il faut être fier de ton grand père et de ton père et n'oublie pas que durant notre guerre de libération beaucoup de français battaient avec les algériens et ils sont très nombreux je te souhaite une bonne et heureuse vie ali
mokrani ali - commerçant - khenchela, Algérie

19/06/2011 - 16045

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Cher Monsieur, J'ai lu avec intérêt votre texte qui offre une synthèse intéressante de la guerre d'Algérie. Vous évoquez les colons. Il est très important, selon moi, de distinguer parmi eux, ceux qui possédaient d'immenses fortunes de ceux qui étaient modestes. Trop de personnes s'imaginent que les français d'Algérie étaient tous riches comme Crésus. Ma famille, qui a vécu en Algérie, jusqu'en 1962, était issue d' un mélange d'immigrés espagnols, italiens, grecs...tous chassés de leur pays au XIXème siècle par la misère et qui n'ont pas fait fortune en Algérie. L'objectif pour eux était de survivre. Aucune possession de terre, de maison ou même d' appartement. Ils étaient tous locataires. La première "maison" de la famille, c'est celle que mon père a achetée à crédit en France et qu'il a fini de payer à...70 ans...(en 2005 !) dans un petit village de Normandie. En Algérie, son propre père et donc mon grand père que je n'ai jamais connu (mort en 1958) travaillait comme employé chez un marchand de charbon. Il portait des sacs de charbon à longueur de journée pour gagner sa vie et rentrait couvert de suie tous les soirs chez lui. En somme pas de fortune mais plutôt le partage de la misère des gens du pays dont ils se sentaient très proches. 1962 est une date importante pour votre pays, une nouvelle ère pleine d'espoirs, dans un Etat indépendant. Mes parents n'ont laissé en Algérie que des souvenirs et des amis (qu'ils revoient et qui viennent les revoir en France). Ils auraient bien aimé rester et la décision de partir n'a pas été simple. Au-delà de la tristesse qu'ils ont éprouvée, ils savaient qu'une page était définitivement tournée et n'ont eu de cesse d'avancer dans la vie, tout en entretenant d'indéfectibles liens d'amitié et de respect pour leurs amis algériens. La France et l'Algérie sont deux grands et beaux pays. Sincères salutations.
Cortes Albert - Evreux, France

19/06/2011 - 16031

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