Monsieur je suis à la recherche des renseignements sur un harkis qui mort a kais 1956 par les moudjahidine photo leur histoire c'est pour des besoins familial merci de me aider Tel. 0551795916
Naimi mouhamed - Commerçant - Batna, Algérie
30/09/2015 - 278858
Cher Mr Albert
bien MR Albert à partir de ce temps considères moi comme un ami et je suis là à ta disposition tu seras le bien venu dans ton deuxième pays moi mes grands parents et mes parents ont souffert pour ce pays cher dans nos coeur mais aujourd'hui ont libre et nous punissons pas les fils pour fautes commises par les parents et surtout si ils sont rien pour cette affaire donc mon ami pour moi tu es un vrai ami et je suis sur qu'un jour on se rencontre et on discutera mieux .
je te demande pardon pour mon français je ne suis pas fort j'espère que tu comprendras ce que je te dis et si tu veux qu'on discute ensemble et en directe donne moi ton skype ou ton msn
merci et bonne journée
ton ami Ali
mokrani ali - commerçant - khenchela, Algérie
03/07/2011 - 16552
Cher Monsieur Mokrani,
Merci pour pour ces mots d'amitié qui font chaud au coeur. C'est une grande émotion pour moi de savoir qu'un jour, peut-être, je viendrai visiter votre pays et que j'aurai un ami à qui je pourrai aller dire bonjour, un ami nommé Ali Mokrani. Si mes parents sont retournés plusieurs fois dans les villes qui ont marqué leur jeunesse ( Bougie, Constantine, Oran, Blida, Khenchela...), je n'ai hélas jamais eu l'opportunité de voir l'Algérie. J'espère un jour faire ce grand voyage et je viendrai vous saluer. Toutes mes amitiés
Cortes Albert - evreux, France
01/07/2011 - 16508
SALUT Mr Albert
je te remercie pour tout ce que tu viens de me dire et croies moi que je suis très touché aussi de tes souffrances car j'ai bien compris que tes parents sont des pauvres comme tout le peuple qui a mit en touche malgré ses terres et ses richesses mais il a connu la véritable misère mais ce que je te dis c'est que tu appartient à mon pays toi aussi et mon pays est très grand pour tout le monde qui l'aime et le défend et le travaille aussi tu seras le bienvenu dans ton pays qui l'algérie qui a pardonné à tous ses fils qui l'on trahi un jour mais toi et ta famille vous n'avez rien fais de mal bienvenu mon cher et si tu veux voir khenchela tu seras mon invité pour passer quelques semaines chez moi
merci mon cher ALBERT
ALI QUI TE PASSE LE GRAND BONJOUR
excuse moi si je m'exprime mal en français
ali mokrani - commerçant - khenchela, Algérie
30/06/2011 - 16458
Cher Monsieur Mokrani,
Les hommes commettent des erreurs et la colonisation fut plus qu'une erreur : ce fut une faute. Je suis triste d’apprendre que votre famille a souffert à cause du comportement inacceptable de certains colons et je comprends que vous ayez vécu avec bonheur et soulagement l’indépendance de votre pays. Trop d’injustices avaient été commises et l'indépendance était une obligation incontournable. Je ne suis pas vraiment autorisé à livrer ainsi mes analyses : c’est trop facile pour moi qui n’ai pas connu la période de décolonisation d’écrire les choses tranquillement, près de 50 ans après. Mais je crois que les pieds noirs, dans leur grande majorité, ont toujours regretté d'être partis en 1962. Nombreux étaient les amis algériens de mes parents qui leur ont dit de rester, qu’ils étaient chez eux, eux aussi dans ce beau pays d’Algérie. Mais ils avaient peur. Peur d’un avenir sans la France et pourtant si désespérés de quitter la terre qui les avait vu naître, si malheureux de mettre autant de distance entre eux et leurs amis. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Ma mère, qui a 73 ans, pleure toujours quand elle raconte l’exode de 1962. Elle évoque ses amies d’enfance et de jeunesse qui sont toutes en Algérie. Même s’ils n’étaient pas riches, mes parents ont toujours dit que la situation coloniale en Algérie était scandaleuse. Ils croyaient en la fraternité et faisaient le rêve que leurs frères et sœurs algériens obtiennent de la France les mêmes droits que tous les français. Ils étaient idéalistes et je suis comme eux.
Mes parents sont partis en 1962 avec une valise. L’accueil des français a été très dur. Je m’aperçois, en vieillissant (j’ai 44 ans) que ma culture est fortement imprégnée de culture algérienne. Cela m’a été transmis par mes parents. L’amitié et le respect sont les plus belles choses au monde. Je sais que j’ai en mon cœur quelque chose de l’Algérie. Merci pour vos mots pleins d’humanisme et de générosité. Je vous souhaite aussi Monsieur Mokrani, ainsi qu’à tous vos proches une longue et très heureuse vie.
PS: Ma grand mère Angèle a vécu à Kenchela. Son père, donc mon arrière arrière grand père se nommait Louis Blanc et était meunier à Kenchela. Ma grand mère décédée il y a 20 ans, me parlait tout le temps de Kenchela et de Batna.
Cortes Albert - evreux, France
29/06/2011 - 16415
M on cher Mr Albert
je te remercie pour tout ce que tu as dit mais saches bien Mr que ton grand père est un homme propre homme qui a lutté pour gagner son pain comme on dit ici avec ses propres efforts et non sur les cadavres et le sang des vrais propriétaires comme ile sont beaucoup ces derniers qui ont chassé et tué les vrais algériens pour saisir leur bien dont ma famille qui est chassée de ces terres et on vit loin de notre région et on ne possède rien ...
je te remercie mon cher Albert il faut être fier de ton grand père et de ton père et n'oublie pas que durant notre guerre de libération beaucoup de français battaient avec les algériens et ils sont très nombreux
je te souhaite une bonne et heureuse vie
ali
mokrani ali - commerçant - khenchela, Algérie
19/06/2011 - 16045
Cher Monsieur,
J'ai lu avec intérêt votre texte qui offre une synthèse intéressante de la guerre d'Algérie. Vous évoquez les colons. Il est très important, selon moi, de distinguer parmi eux, ceux qui possédaient d'immenses fortunes de ceux qui étaient modestes. Trop de personnes s'imaginent que les français d'Algérie étaient tous riches comme Crésus. Ma famille, qui a vécu en Algérie, jusqu'en 1962, était issue d' un mélange d'immigrés espagnols, italiens, grecs...tous chassés de leur pays au XIXème siècle par la misère et qui n'ont pas fait fortune en Algérie. L'objectif pour eux était de survivre. Aucune possession de terre, de maison ou même d' appartement. Ils étaient tous locataires. La première "maison" de la famille, c'est celle que mon père a achetée à crédit en France et qu'il a fini de payer à...70 ans...(en 2005 !) dans un petit village de Normandie. En Algérie, son propre père et donc mon grand père que je n'ai jamais connu (mort en 1958) travaillait comme employé chez un marchand de charbon. Il portait des sacs de charbon à longueur de journée pour gagner sa vie et rentrait couvert de suie tous les soirs chez lui. En somme pas de fortune mais plutôt le partage de la misère des gens du pays dont ils se sentaient très proches. 1962 est une date importante pour votre pays, une nouvelle ère pleine d'espoirs, dans un Etat indépendant. Mes parents n'ont laissé en Algérie que des souvenirs et des amis (qu'ils revoient et qui viennent les revoir en France). Ils auraient bien aimé rester et la décision de partir n'a pas été simple. Au-delà de la tristesse qu'ils ont éprouvée, ils savaient qu'une page était définitivement tournée et n'ont eu de cesse d'avancer dans la vie, tout en entretenant d'indéfectibles liens d'amitié et de respect pour leurs amis algériens. La France et l'Algérie sont deux grands et beaux pays. Sincères salutations.
Cortes Albert - Evreux, France
19/06/2011 - 16031
Posté Le : 28/06/2010
Posté par : allaoua211
Photographié par : a.mokrani