Algérie

La grogne des magistrats et le retour des « Black Bloc » Egypte



Le pouvoir islamiste en Egypte a arrêté, hier, 12 membres du mouvement « Black Bloc », composé de militants prônant la violence et se définissant comme « une génération issue du sang des martyrs ». Ce mouvement est apparu en janvier dernier, lors du deuxième anniversaire de la révolte de 2011. Des manifestants, cagoulés ou masqués, parfois vêtus de noir, n'avaient pas hésité à affronter les forces de l'ordre et les Frères musulmans. Le procureur général Talaat Abdallah avait alors décidé de poursuivre pour « terrorisme » les membres de « Black Bloc » de retour à la place Tahrir, où ils ont participé à la manifestation à laquelle a appelé l'opposition pour réclamer « l'indépendance de la justice » et le report de l'amendement de statut du pouvoir judiciaire. Ainsi, des jeunes masqués, filmés par des caméras de télévision privée et publique, ont été interceptés par les forces de l'ordre. « Les forces de sécurité ont arrêté 12 jeunes qui étaient parmi les émeutiers lors des événements survenus vendredi aux abords du palais présidentiel », a indiqué l'agence officielle Mena citant une source des services de sécurité. « Des mesures judiciaires seront prises à l'encontre des suspects, accusés d'avoir lancé des pierres et des objets incendiaires dans l'enceinte du palais et d'avoir incendié un véhicule de la police », a précisé cette source. Par ailleurs, s'agissant du bras de fer qui oppose le pouvoir aux magistrats, le président Mohamed Morsi devra se réunir cette semaine avec des représentants de ce corps pour trouver une issue à la crise, a indiqué un avocat de la confrérie qui estime que l'association des magistrats ne représente pas tous les juges du pays. L'association des magistrats est confortée par le soutien actif de nombreux partis politiques, représentés pour certains d'entre eux au conseil consultatif et menaçant dès lors de se retirer si la loi amendée était passée. Le texte controversé prévoit de baisser l'âge de départ à la retraite, pour les magistrats, de 70 à 60 ans. Ce qui contraindrait 3.000 d'entre eux à quitter leurs fonctions.


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