Algérie

La grippe porcine frappe à Sétif



La grippe porcine frappe à Sétif
Chose qui n'est pas coutume, les services de la santé publique ont choisi cette fois de jouer la transparence pour annoncer ce cas.Cette fois-ci le ministère de la Santé ne pourra pas dire que ce n'est pas la grippe porcine! En effet, la très officielle APS a appris, de la bouche même d'un responsable de la santé, le décès à Sétif d'un homme de 49 ans atteint du virus H1N1. «Un homme de 49 ans, hospitalisé le 7 février dernier au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sétif pour une forte fièvre, est décédé, lundi vers 11 h, des suites de sa maladie qui s'est avérée être la grippe H1N1», a révélé à l'APS la direction de wilaya de la santé (DSP) de Sétif. Ce citoyen résidant dans la ville de Sétif, et qui revenait des Lieux Saints de l'islam où il avait effectué une Omra, aurait contracté le virus de sous-type H1N1 en Arabie saoudite, selon la responsable de la communication de la DSP, Ryma Boussouar. Ce cas de grippe H1N1, confirmé après analyses par l'Institut Pasteur d'Alger, a conduit les services en charge du secteur de la santé publique a entreprendre des mesures de protection des personnels activant dans les structures de santé, selon cette source officielle qui a affirmé que la situation était maîtrisée.Cette fois-ci la grippe est donc bel et bien chez nous. Mais au-delà de cette très inquiétante information, c'est la réaction des services de santé du pays qui étonnent. Ils semblerait qu'ils aient appris des erreurs du passé, en communicant clairement à propos de cette grippe.Car, il faut le rappeler qu'en début d'année, les cas de décès suspects de plusieurs personnes atteintes de forte grippe, avaient provoqué un véritable scandale. C'était même la grande panique chez les citoyens. Et pour cause! Contrairement à cette fois-ci, des médecins et des directeurs des hôpitaux où avaient été pris en charge ces malades avaient directement divulgué que les analyses effectuées au niveau de l'Institut Pasteur avaient montré qu'il s'agissait bien du virus H1N1, qui est celui de la grippe porcine. Mais ne voilà-t-il pas que le ministère de la Santé qui voulait calmer la population a vite fait de démentir l'information. Un véritable ballet mené par le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf s'est enclenché. Mais c'était trop tard, le coup était déjà parti et la population était paniquée. Et pour cause, avant cette sortie du ministre qui s'est voulu rassurante, il s'est passé plus de 15 jours, depuis le premier cas grave de grippe signalé. Entre-temps, un véritable tralala médiatique s'est déchaîné.Les responsables censés «guérir» cette crise se sont emmêlés les pinceaux. Dans le concert très grippé, chacun joue son octave. Entre le ministre de la Santé, son chargé de communication et des chefs de services et directeurs d'hôpitaux, l'orchestre est désordonné au point d'aboutir à une symphonie déconcertante. Cette fois-ci donc, il semblerait que le ministre de la Santé ait choisi la transparence pour «vacciner» cette grippe dès son début.La question qui se pose désormais concerne les mesures prises pour contenir le virus afin qu'il n'engendre pas une épidémie!




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