Nous n'avons pas procédé à la fermeture de l'université. Nous préférons le choix démocratique», a affirmé Farid Hadj-Mohand, un membre de l'association Nedjema, contacté hier par téléphone.
Au sujet de l'influence des autres organisations estudiantines en l'occurrence  l'Ugel, l'Unea et l'Unja, notre interlocuteur estime que ces organisations se sont montrées complètement indifférentes par rapport à tout ce qui se passe dans la société.
«Les représentants de ces organisations ne peuvent pas agir sans l'aval des partis politiques qu'ils représentent», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, afin de donner un sens au mouvement de protestation qu'ont connu les différentes régions d'Algérie, les membres de l'association Nedjema, appellent à la structuration de ce mouvement social.
«La nécessité de canaliser et de doter ce mouvement d'un cadre et d'une organisation politique qui pourraient porter leurs revendications et traduire politiquement leurs aspirations légitimes s'imposent comme un besoin pressant et urgent», lit-on dans une déclaration rendue publique hier.
Il convient de rappeler que les représentants de l'association Nedjema tentent depuis quelques jours de faire la jonction entre le mouvement estudiantin inerte depuis des années et le mouvement social qui selon les membres de cette association «n'arrive pas encore à se structurer et à s'organiser».
Bien que les revendications soient légitimes aux yeux des rédacteurs de cette déclaration, la persistance de ce mode de protestation «peut se répercuter négativement sur le devenir de la contestation et accélère l'essoufflement de leur révolte», ont-ils averti.
Et d'ajouter : «Les différentes grèves observées par les dockers, les cheminots, les enseignants, les révoltes des jeunes des quartiers populaires dans toutes les villes et villages nous renseignent sur un malaise social profond qui n'a pas encore construit ses instruments de lutte».
Dans cette déclaration, l'association Nedjema estime que les revendications des travailleurs, des étudiants et celles des jeunes chômeurs sont les mêmes. C'est pourquoi, ces étudiants estiment qu'à l'heure actuelle, la priorité est pour l'union et l'élargissement de ce mouvement.
«Que nous sachions nous joindre et nous unir pour construire le parti des opprimés», ont-ils conclu.
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Posté Le : 12/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djedjiga Rahmani
Source : www.elwatan.com