Les magistrats et les quatre tribunaux d'Aïn Témouchent poursuivent leur mouvement de grève et ne comptent pas baisser les bras, galvanisés par l'incident de la cour d'Oran où des magistrats ont été violentés provoquant, en plus d'une solidarité sans faille de leurs collègues, de vives réactions aussi bien au niveau national qu'à travers le monde. Selon des magistrats, le taux de suivi a atteint les 96%.Les arguments avancés par le ministre de la Justice pour justifier ce mouvement "bien étudié" dans les rangs des magistrats ne tiennent pas la route. Aussi est-il perçu comme une sanction. Néanmoins, contrairement aux premières journées de grève qui ont paralysé les tribunaux et les cours de justice, la dernière décision en date 26 octobre relative à l'arrêt du travail judiciaire prise par le Syndicat national des magistrats dans sa session extraordinaire est venue élargir le service minimum pour ne pas pénaliser le justiciable.
Ainsi, pour éviter par exemple la détention abusive, le SNM a défini les mesures à prendre à travers une dizaine de points comme celui de se prononcer sur des affaires en référé d'heure en heure, les demandes d'extension de compétence, la détention liée aux délais réglementaires, les demandes de prolongement de la détention ou l'interdiction de quitter le territoire national, de mandats de perquisition et la remise de l'autorisation d'enterrement. Par ailleurs, aucune session criminelle n'est programmée pour les prochains jours.
M. LARADJ
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Posté Le : 05/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M LARADJ
Source : www.liberte-algerie.com