Algérie

La grève générale partiellement suivie



La grève générale a été partiellement suivie par les commerçants et les professions libérales alors que les services publics ont fonctionné normalement.Un constat, les boulangeries fermées ont mis la pression sur les habitants qui ont pris d'assaut celles qui sont restées ouvertes. La rareté de la baguette de pain s'explique par le fait que les boulangeries ont, la veille et par mesure de précaution, mis leur pétrin à l'arrêt causant cette pénurie.
Dimanche matin, premier jour de la grève générale qui devrait, selon les rumeurs véhiculées, durer jusqu'à jeudi prochain, les habitants se sont réveillés sur un fond de fébrilité.
Les convictions sont très partagées entre les anti-5e mandat et la masse silencieuse n'osant se prononcer. Les étudiants ont, dès 8h, investi la rue eux aussi, pour contester leur mise en vacances anticipées : «Nous devons d'abord finir nos examens avant de sortir en vacances. Vers 9h, les quartiers d'El Graba, c?ur de la ville de Sidi-Bel-Abbès celui d'El Wiam étaient presque déserts. Les commerces étaient fermés pour la majorité. Peu à peu, certains ont levé leurs rideaux à moitié en attendant.
Le centre-ville, lui, était très animé. Presque tous les commerces étaient ouverts, les cabinets de médecin, les études notariales, cabinets de dentiste, etc. Pharmacies, superettes, boutiques, magasins, ça grouillait de monde, entre étudiants, ceux anti-5e mandat et curieux venus aux nouvelles.
Le tramway faisait ses rotations, les interrompant de temps à autre au passage des étudiants manifestants.
Dans les autres quartiers, quelques commerces étaient toujours fermés, la plupart ont affiché leur intention d'ouvrir : «Nous nous sommes battus pour la liberté, dira un commerçant, donc chacun est libre de ses décisions».
Les services de sécurité étaient un peu partout pour suivre l'évolution de l'événement qui concerne l'Algérie et son destin.
A. M.


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