Algérie

La grève des lycéens se durcit D'autres établissements ont rejoint le mouvement


La grève des lycéens se durcit                                    D'autres établissements ont rejoint le mouvement
Les élèves de Terminale de la capitale ont maintenu leur mouvement de grève durant la journée d'hier, en dépit des assurances du ministère de l'Education nationale qui s'est engagé à satisfaire les revendications de ces futurs bacheliers. D'autres établissements se sont joints au mouvement et un autre rassemblement a été organisé hier devant les locaux de l'annexe du ministère de tutelle à Ruisseau (Alger). Une délégation des élèves a été reçue par des responsables du ministère, avec à la clé des garanties pour alléger les programmes et définir le seuil des cours en perspective des examens du baccalauréat prévus le 3 juin prochain. Ce sont là les principales revendications brandies par ces lycéens qui, rappelons-le, ont bravé l'interdit et organisé une marche de protestation dans la capitale, en plus du sit-in observé avant-hier devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. Ils se sont rencontrés devant l'Académie de Belfort (El-Harrach) pour battre le pavé jusqu'à ladite annexe. Ces lycéens de terminale venus de différents établissements de la capitale, à l'instar des lycées Abane-Ramdane, Rabah-Bitat, Ahmed-Toufik-El-Maddani, Djamel-Eddine-El-Afghani, Ourida-Meddad, Tamaris, Boussaïdi pour ne citer que ceux-là, veulent exprimer leur ras-le-bol face à ce qu'ils ont qualifié de «mépris» de la part de leur tutelle. La surcharge des cours est fortement déplorée par les lycéens à l'approche des examens du Bac. Ils se disent «pénalisés» n'arrivant pas à assimiler les cours à cause de la lourdeur des programmes dispensés dans les différents établissements. En outre, les protestataires dénoncent également les débrayages répétitifs auxquels ont recours régulièrement les enseignants, ce qui les perturbe grandement. Néanmoins, les services du ministère de l'Education nationale, conscients de la nécessité d'apaiser la fougue de ces lycéens avant que cela ne fasse tache d'huile, a exprimé sa pleine disposition à répondre favorablement à leurs revendications. En recevant des représentants des lycéens en colère, le département de Benbouzid veut épargner le secteur de troubles supplémentaires qui risquent de compromettre, encore une fois, le déroulement de l'exercice scolaire. En dépit de cette disposition à dialoguer avec les protestataires, les lycéens maintiennent la pression et envisagent un autre rassemblement, aujourd'hui, d'envergure puisque d'autres établissements ont joint le mouvement, devant le ministère de l'Education. C'est dire que la tension reste vive parmi les lycéens de la capitale, décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ils réclament des solutions concrètes et urgentes, alors que le ministère préfère temporiser en renvoyant la question de l'allégement des cours à la commission nationale qui décidera le 10 mai prochain.
Les élèves de Terminale de la capitale ont maintenu leur mouvement de grève durant la journée d'hier, en dépit des assurances du ministère de l'Education nationale qui s'est engagé à satisfaire les revendications de ces futurs bacheliers. D'autres établissements se sont joints au mouvement et un autre rassemblement a été organisé hier devant les locaux de l'annexe du ministère de tutelle à Ruisseau (Alger). Une délégation des élèves a été reçue par des responsables du ministère, avec à la clé des garanties pour alléger les programmes et définir le seuil des cours en perspective des examens du baccalauréat prévus le 3 juin prochain. Ce sont là les principales revendications brandies par ces lycéens qui, rappelons-le, ont bravé l'interdit et organisé une marche de protestation dans la capitale, en plus du sit-in observé avant-hier devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. Ils se sont rencontrés devant l'Académie de Belfort (El-Harrach) pour battre le pavé jusqu'à ladite annexe. Ces lycéens de terminale venus de différents établissements de la capitale, à l'instar des lycées Abane-Ramdane, Rabah-Bitat, Ahmed-Toufik-El-Maddani, Djamel-Eddine-El-Afghani, Ourida-Meddad, Tamaris, Boussaïdi pour ne citer que ceux-là, veulent exprimer leur ras-le-bol face à ce qu'ils ont qualifié de «mépris» de la part de leur tutelle. La surcharge des cours est fortement déplorée par les lycéens à l'approche des examens du Bac. Ils se disent «pénalisés» n'arrivant pas à assimiler les cours à cause de la lourdeur des programmes dispensés dans les différents établissements. En outre, les protestataires dénoncent également les débrayages répétitifs auxquels ont recours régulièrement les enseignants, ce qui les perturbe grandement. Néanmoins, les services du ministère de l'Education nationale, conscients de la nécessité d'apaiser la fougue de ces lycéens avant que cela ne fasse tache d'huile, a exprimé sa pleine disposition à répondre favorablement à leurs revendications. En recevant des représentants des lycéens en colère, le département de Benbouzid veut épargner le secteur de troubles supplémentaires qui risquent de compromettre, encore une fois, le déroulement de l'exercice scolaire. En dépit de cette disposition à dialoguer avec les protestataires, les lycéens maintiennent la pression et envisagent un autre rassemblement, aujourd'hui, d'envergure puisque d'autres établissements ont joint le mouvement, devant le ministère de l'Education. C'est dire que la tension reste vive parmi les lycéens de la capitale, décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ils réclament des solutions concrètes et urgentes, alors que le ministère préfère temporiser en renvoyant la question de l'allégement des cours à la commission nationale qui décidera le 10 mai prochain.
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