Les premiers à en payer les frais sont les enseignants, dont la reprise a coïncidé avec ce mouvement de débrayage comme l'illustrent les propos de l'un d'eux : «Ayant bénéficié d'un congé de maladie d'un mois, consommé durant le mois de mai dernier, et pour me faire rembourser par la CNAS après l'accord du médecin conseil, l'intendant a refusé de me délivrer l'attestation de travail et de salaire (ATS).» Comme le travail des intendants ne se limite pas seulement au volet administratif, la menace de perturbations plane sur la rentrée scolaire car il y a aussi l'aspect pédagogique et tout ce qui a trait aux moyens et finances avec la vente des livres et les droits d'inscription. Par ailleurs, un père de famille concerné par la prime de scolarité de 3000 DA octroyée aux nécessiteux manifeste déjà son inquiétude. «J'ai peur que cela traîne car mes enfants en pâtiront», souligne-t-il. Rappelons que les gestionnaires justifient leur démarche de protestation par la non-perception des indemnités dont bénéficient les adjoints de l'éducation, les proviseurs et les censeurs. Â
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Posté Le : 12/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Anis B.
Source : www.elwatan.com