La grève des travailleurs de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF),
déclenchée dimanche à Alger, continue et s'étend même à d'autres régions. Au
deuxième jour du débrayage, «c'est Oran et l'ensemble de l'Oranie,
ainsi que Souk Ahras (à l'Est du pays), toutes
fonctions confondues, qui ont rejoint la grève», selon Sid Abdelkader de la Fédération des
cheminots. Quant aux négociations, elles sont à l'arrêt. «C'est le statu quo
total». Depuis dimanche, aucun contact n'a été noué avec la direction de la
société ni avec le ministère des Transports. «L'administration doit au moins
promettre par écrit qu'elle prendra des mesures pour régulariser cette
situation. Nos revendications sont légitimes. C'est à la direction de la SNTF de s'adresser aux
pouvoirs publics pour dénouer la situation. A défaut, le mouvement va devenir
national», ajoute M. Sid. La grève illimitée lancée dimanche a pour principale
revendication le paiement du rappel de la révision des échelons depuis 2009. Il
faut préciser qu'en 2009, la révision de la grille salariale par la direction
de la SNTF a
donné lieu à des mécontentements au sein de certaines catégories de
travailleurs qui se sont sentis lésés par les échelons dans lesquels ils ont
été classés. Selon Sid Abdelkader, en 2010, «la direction générale de la
société a corrigé les disparités décriées» et «promesse a été donnée de payer
les conséquences financières dues aux révisions apportées aux échelons des
catégories concernées».
Hier aucun train de banlieue n'a circulé à Alger en direction de Boumerdès et de Blida. Cette situation a provoqué une
tension sur les transports terrestres de et vers ces régions, en particulier
durant les heures de pointe.
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Posté Le : 18/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M M
Source : www.lequotidien-oran.com