Algérie

La grève de l'UNPEF largement suivie hier, selon le responsable de la communication



La grève de l'UNPEF largement suivie hier, selon le responsable de la communication
Le syndicat Unpef entend ainsi alerter sur les conditions de travail des enseignants et des élèves et sur des revendications socioprofessionnelles non encore satisfaites.Le secteur de l'éducation entre à nouveau dans une zone de turbulences suite à l'appel du syndicat national des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) d'observer une grève. Plusieurs établissements scolaires étaient, hier, paralysés.Ce mouvement, le premier depuis la nomination de la nouvelle ministre de l'Education nationale, vient exprimer la colère du personnel de l'éducation suite à la non-satisfaction de ses revendications. La grève d'hier met également fin à la trêve observée par les syndicats jusque-là. Ainsi, depuis la nomination de Mme Benghebrit à la tête de l'éducation, les différents syndicats ont accepté de lui accorder une période de grâce.C'est donc le retour à la protesta, et c'est l'Unpef qui rouvre le champ de la protesta. Le syndicat dénonce les conditions de travail et accuse le ministère de l'Education nationale d'avoir "failli à ses engagements". Selon le chargé de la communication du syndicat, M. Amrioui, joint par téléphone, le mouvement de grève a été fortement suivi.En plus de déserter les classes, les grévistes ont tenu des rassemblements devant les Directions de l'éducation de toutes les wilayas du pays. Le porte-parole fait savoir que "ce mouvement a pour but de tirer la sonnette d'alarme sur les conditions de travail des enseignants et des élèves". Le syndicaliste a souligné que "depuis le début de l'année scolaire, soit le 7 septembre, de nombreux élèves n'ont toujours pas reçu leurs livres. Même chose pour les professeurs qui exercent sans le manuel de l'enseignant". Il y a lieu de noter que les devoirs et les compositions sont pour bientôt. Selon notre interlocuteur, le syndicat accorde un nouveau délai à la tutelle pour la prise en charge de ses revendications avant de renouer avec la protestation. "Le ministère veut rencontrer les syndicats entre le 15 et le 20 novembre, ce n'est pas sérieux. La situation est critique et plusieurs profs en ont ras-le-bol du bricolage", a-t-il affirmé. Le syndicat revendique, entre autres, la "prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, l'application de l'instruction ministérielle n°004/ 201, la nécessité de l'application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l'Education nationale, ainsi que la réhabilitation des catégories exclues, tout particulièrement les corps en voie de disparition". Le syndicat demande, aussi, l'application de la décision du gouvernement pour l'annulation de l'article 87 bis pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des corps communs.Le syndicat a, par ailleurs, exprimé son soutien aux intendants en grève, depuis plus d'un mois maintenant.




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