Algérie

La Grèce se cherche un pare-feu financier Alors que la zone euro vacille



La Grèce se cherche un pare-feu financier                                    Alors que la zone euro vacille
L'Europe des Vingt-Sept semble contrainte de revoir sa copie sur le plan de sauvetage grec, les efforts consentis par le gouvernement grec n'ayant pas convaincu les politiques européens. Explications : la situation politique intérieure en Grèce reste des plus confuses, sans clarté sur la mise en 'uvre des économies budgétaires en Grèce, pas de nouveaux prêts européens. Tout le monde croyait pourtant que les choses allaient se décanter après l'abandon du projet de référendum du Premier ministre grec, Georges Papandréou, sur le deuxième plan de sauvetage de la Grèce décidé le 27 octobre dernier. Il n'en est rien ; on est toujours au même point, c'est-à-dire que les Grecs doivent prouver qu'ils vont vraiment remplir les conditions de rigueur voulues par l'UE pour pouvoir rembourser 100 milliards d'euros de dettes sur un total de 350 milliards. En échange, Athènes doit se soumettre à un strict plan de rigueur et accepter une quasi mise sous tutelle. La zone euro et le FMI souhaitent des engagements fermes aussi avant de débloquer le prochain prêt de huit milliards d'euros en application du premier plan de sauvetage, celui du printemps 2010. En conséquence, à Bruxelles, «l'Eurogroupe» va certainement réitérer son désir de voir tous les principaux partis (politiques grecs) adhérer au programme d'ajustement. Pendant ce temps, la situation risque d'empirer : sans le versement rapide des huit milliards d'euros, le pays sera en cessation de paiement à mi-décembre. Un scénario plausible et qui a été évoqué par le Premier ministre grec face à une opposition hostile aux réformes édictées par l'UE et le FMI, mettant en difficulté et le Premier ministre et le pays. L'impasse ! La générosité européenne, tant espérée par les Grecs, s'est heurtée en fait au rigorisme budgétaire allemand. Mais la situation devrait évoluer en Grèce, un nouveau Premier ministre pouvant y être désigné après un accord politique sur la formation d'un gouvernement transitoire d'union nationale, dont ne fera pas partie Georges Papandréou. Ce dernier pourrait être remplacé par Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne, jusqu'en 2010. L'accord en question comprend également la tenue d'élections anticipées après la ratification de l'accord européen. Outre le cas grec, la zone euro devait se pencher hier sur le renforcement de son Fonds de soutien (FESF), une mesure décidée fin octobre, afin d'endiguer la contagion de la crise de la dette à l'Espagne et l'Italie notamment. Les dirigeants des 17 pays de l'euro avaient alors décidé de démultiplier la puissance de feu du Fonds de 440 à 1 000 milliards d'euros en le transformant en mécanisme de garantie, afin d'inciter les investisseurs à prêter de l'argent aux pays fragiles.
Y. S.


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