La grandeur dans la modestie

En un mot, feu Ali Mellak est né aujourd’hui en mortifiant hier les resquilleurs de l’histoire. A Blida, jamais récentes funérailles n’avaient drainé autant de beau monde que celui qui a accompagné feu Ali Mellak à sa quiétude ultime demeure ; même pas celles des vaillants moudjahidine et grands nationalistes devant l’histoire, bâtisseurs de l’Algérie des valeurs, je cite, au passage, les regrettés défunts le général Belhouchet, Blidéen par adoption affective, et M’hammed Yazid, enfant terriblement chéri de Blida. Ce déferlement populaire, en guise d’hommage à cet homme de valeurs, ne saurait s’inscrire exclusivement sur le registre déjà riche de ce regretté défunt, ravi à nous tous à la fleur de l’âge, ni sur le crédit de sa vaillante famille pétri dans la substance nourricière du nationalisme authentique pendant naturel de l’amour de la patrie simplement et uniquement. Le regretté, enfant chéri de la population de Blida, ne représente, hélas, qu’un vulnérable maillon d’une chaîne d’acier inoxydable, vieille de plusieurs années.