Algérie

La grande évasion



Les jours passent et ne se ressemblent pas, chacun de nous éprouve le besoin de se divertir après une année de dur labeur. Quoi de plus normal que de se payer un repos mérité. Depuis la nuit des temps, l'individu n'a de cesse revendiqué  ses vacances  pour échapper au calvaire que lui impose  le fruit interdit pour àªtre ensuite condamné à  la sueur du front. Cette sanction  lui a été fatale dans la suite de son parcours terrestre. Privé de repos, le revoilà entrain de trimer pour effacer un pêché mignon qui le tient à  la gorge. Un véritable parcours du combattant. Pour arriver à  goûter aux plaisirs de l'été, les éventuels vacanciers doivent d'abord se payer les moyens d'accès à  un repos de plus en plus coûteux. Il vient à  l'idée de s'en passer parfois. Avec un peu plus de chance on rencontre l'âme sœur qui nous conduit vers la bonne direction du bonheur. Sans tambour ni fanfare, une séance de méditation et nous voilà transposé dans le monde féerique de notre enfance. Le côté chérubin de chacun d'entre -nous nous maintient rêveur, toujours en quête d'une idylle. C'est aussi le propre de l'homme que de passer par cette transition. On reste toujours bon enfant devant le destin. Il y a toujours un train à  prendre pour quelque part. En chaque cœur somnole un roi, le voyage cosmique dans l'univers virtuel rend vulnérable le machisme de l'homme. Pour rester en pleine communion avec son ego, il commet des bêtises envers autrui. La récompense qu'il obtient après sa disgrâce lui est signifiée par fait de prendre une année sabbatique et se remettre en cause. Un bon plongeon dans l'eau, la mémoire se rafraîchit, le visage se déride. Le bonheur tient à  ces petits détails qui font l'événement. On n'est jamais bien servi que par soi-même. De toutes les merveilles du monde, les vacances restent les meilleures gages de vie. On ne saurait mieux les respecter, ils nous reviennent chaque année pour nous soulager du lourd fardeau qu'on traîne le long du sinueux chemin des champs. Le Monde est ainsi fait, après 6 jours de son édification il eut un jour de repos. On est tous égaux devant le farniente. La saison estivale existe depuis la nuit des ténèbres, même que nos aïeuls en ont laissé des traces picturales décrivant la nature et la mer. Un clin d'œil à  la grande évasion qu'on appelle aujourd'hui les grandes vacances. A force de se creuser les méninges, on finit bien par trouver le chemin du repos. Peu importe le prix à  payer, à  chacun sa bourse. Les vacances à  l'étranger c'est bon, le repos à  intérieur du pays c'est encore mieux pour le moral et la bourse.


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