Algérie

La grande distribution doit retrouver sa place sur le marché (spécialistes)



La grande distribution doit retrouver sa place sur le marché, ont indiqué les participants à un colloque international sur "les services et distribution dans les pays émergents", ouvert mardi à Oran.Les participants au cours des travaux du colloque international ont mis l'accent sur la place que doit occuper la grande distribution sur le marché et ce par rapport à la concurrence que lui livrent le commerce de proximité et le commerce informel."Même si la place de la grande distribution reste marginale avec un taux de 2 %, elle présente, toutefois, des potentialités de développement pour l'émergence de la grande distribution avec notamment des investissements des acteurs et des enseignes qui se déploient sur le marché", a indiqué Fawzi Ghidouche, maître de conférences à l'Ecole des hautes études commerciales d'Alger.Dans son intervention sur la problématique de développement de la grande distribution en Algérie, le conférencier a appelé le "petit commerce" à s'orienter vers de nouvelles stratégies, avec l'appui d'une politique de modernisation du commerce de détails à travers le développement de moyens de paiement électronique, de bases logistiques, de plateformes de correspondances.Des stratégies de développement axées sur le "multi-format" (plusieurs formats de magasins) sont nécessaires pour l'émergence de la grande distribution tout comme la révision de la pratique des prix de ventes, a préconisé, par ailleurs, le conférencier.Pour Kamal Gallouj, professeur à l'Université Paris 13 (France), "la puissance économique des pays réside dans les services, au sens large du terme, et dans la connaissance".Auparavant, le président de la Fédération nationale des hôteliers (FNH) et vice président du FCE, Karim Chérif, a abordé le rôle et la place prépondérante du secteur du tourisme dans les services."Nous optons pour une politique qui permet de booster l'investissement touristique en termes d'infrastructures", a-t-il fait observer, déplorant le fait que seul 20 à 25 % des capacités touristiques répondent aux normes et standards internationaux.Pour M. Cherif, sans le développement des métiers de services, il est difficile d'asseoir une politique visant à augmenter la productivité dans le secteur des services.Cette rencontre, de deux jours, se tient à l'Ecole nationale polytechnique d'Oran. Elle réunit des universitaires en provenance de France, de Turquie, du Maroc, de Tunisie et autres pays du pourtour de la Méditerranée.




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