Algérie

La Grande-Bretagne propose son savoir faire dans les ENR à l'Algérie Efficacité énergétique et gestion des déchets



La Grande-Bretagne propose son savoir faire dans les ENR à l'Algérie Efficacité énergétique et gestion des déchets
Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Alistair Burt, a affirmé, hier à Alger, le soutien de son pays au programme ambitieux de l'Algérie visant à développer les énergies renouvelables ainsi qu'à sa stratégie d'efficacité énergétique, et ce, à travers un partenariat basé sur un soutien «mutuel».
M. Burt qui intervenait au premier forum algéro-britannique sur les énergies renouvelables, l'économie d'énergie et les changements climatiques, a souligné que «le Royaume-Uni jouit d'une expérience de longue date dans l'efficacité énergétique, les industries à faible teneur en carbone et les énergies renouvelables».
Pour soutenir ses propos, il a précisé qu'en 2011 le Royaume-Uni a assuré 12% de son approvisionnement énergétique des sources à faible teneur en carbone et ira vers au moins 15% d'ici 2020.
Une expérience et un savoir-faire que le Royaume-Uni compte partager avec l'Algérie «notamment dans le domaine de la gestion des déchets, de l'efficacité énergétique et de l'énergie solaire où se dégagent plusieurs opportunités», a indiqué M. Burt, en marge du forum.
Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord s'attend ainsi à plus de coopération entre les universités et les entreprises des deux pays pour réaliser un transfert de technologie.
Pour sa part, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, M. Amara Benyounès a souligné que pour l'Algérie, le choix d'aller vers les énergies moins polluantes nécessite des moyens colossaux et un transfert technologique des pays industrialisés. «Nous sommes prêts à aller vers ces industries moins polluantes, mais le problème qui se pose pour nous c'est le transfert de technologie et le coût élevé de cette technologie», a-il dit.
Rappelant la responsabilité historique des changements climatiques incombée aux pays industrialisés, le ministre a souligné que l'Algérie était un membre actif au niveau du G77 et participe à la prise de décision au plan international sur cette question.
«Les concentrations entropiques de gaz à effet de serre dans l'atmosphère se sont accumulées avec l'industrialisation. De ce point de vu, la responsabilité historique des pays industrialisés est un fait. De même que le droit au développement des nations sous-développées est un droit inaliénable comme le soulignent les résolutions de l'ONU», a-t-il indiqué. Néanmoins, sans un transfert de technologies de pointe relatives à l'exploitation de nouvelles sources de l'énergie avec des rendements plus efficaces et des coûts raisonnables, «les pays du Sud ne peuvent ni assurer leur développement, ni contribuer à la réduction des gaz à effet de serre», estime M. Benyounès. A signaler qu'une visite au Royaume-Uni est prévue prochainement par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi. Cette visite sera une opportunité pour renforcer davantage la coopération dans le domaine de l'énergie et de faire avancer le travail commun avec Lord Risby sur le partenariat économique.
B. A.


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