Plus de quatre ans après l'inauguration en grande pompe, de la première usine de montage automobile en Algérie, l'on ne peut toujours pas parler d'une industrie, mais plutôt d'opérations d'importation déguisPlus de quatre ans après l'inauguration en grande pompe, de la première usine de montage automobile en Algérie, l'on ne peut toujours pas parler d'une industrie, mais plutôt d'opérations d'importation déguis
Àl'exception de ces concessionnaires qui se targuent désormais d'être des constructeurs automobiles, ni le citoyen ni le Trésor public n'y gagnentrien, c'est même tout le contraire. Lesvéhicules sont encore plus chers, doncautant inaccessibles pour le simplecitoyen, malgré le retour des crédits à laconsommation. Et le Trésor public sevoit pomper des sommes colossales endevises : plus de 2 milliards de dollars en2017 et plus de 1,32 milliard de dollars, au premier semestre de 2018.Très peu taxée, l'importation des kitsCKD/SKD est autant une perte pour leTrésor public, que pour la balance despaiements. Par la loi de Finances complémentairede 2018, le gouvernementOuyahia avait tenté vainement, de
taxerl'importation des kits CKD/SKD, jugeant que cette activité a été suffisammentsoutenue par l'Etat. Dans sa premièremouture, la LFC-2018 proposaitune TVA au taux réduit (9%), celle-ci a été revue à la hausse par le Conseil des ministres, proposant une TVA au taux normal (19%). Cependant, la pression et l'influence de certains "barons de l'automobile" sur les députés, a fait en sorteque cet article en question soit amendé.
Bloquer les projets vitaux et encourager le "pompage" de l'argent public
L'on sait tous qu'à l'heure actuelle, aucun transfert de technologie n'est à espérer dans le montage automobile. Les taux d'intégration restent dérisoires, chose que la société n'a pas manqué de remarquer. Si l'on laisse sévir une telle fausse industrie, qui ne fait que pomper l'argent public, l'on use cependant de tous les moyens vils, afin d'empêcher des projets vitaux et d'intérêt national. En effet, au moins deux projets vitaux du Groupe Cevital, de l'industriel algérien Issad Rebrab, font l'objet d'un étonnantblocage. Il s'agit du projet de trituration de graines oléagineuses, qui est à près de son 650e jour de blocage. Ce projet propose à terme,
une autosuffisance en production d' huiles végétales et une exploitation de terres en jachère. Le second projet de Cevital en situation de blocage, est une technologie révolutionnaire que seul ce Groupe algérien possède. Une usine de machines de production d'eau ultra pure, de sa filiale EvCon. Cette technologie est convoitée par les plus grands pays industrialisés. La France a réussi à convaincre Issad Rebrab, d'installer des unités de production dans lesArdennes, alors que d'autres pays sont en attente.
En Algérie, ce projet est soumis à un incroyable blocage, qui consiste en le refus de remettre une presse de plaques sandwichs unique en son genre, et fabriquée spécialement pour cette technologie : la DL 2300 A5. Celle-ci est bloquée au port de Boudouaou, depuis juillet dernier. Deux autres machines destinées à l'usine EvCon, sont également bloquées au portd'Alger, alors que ce projet est à vocationde permettre 15 milliards d'exportationsannuelles.
l'Algérie comptait 6,16 millions de véhicules à fin 201
Le parc national automobile comptait 6.162.542 véhicules à fin 2017, contre 5.986.181 véhicules à fin 2016, en hausse de 2,94% correspondant à une augmentation de 176.361 unités, selon leschiffres de l'Office national des statistiques (ONS), publiés via l'agence officielle. Concernant le nombre de véhicules qui ont été immatriculés et ré-immatriculés en 2017, il a atteint 1.564.348 (contre 1.856.150 en 2016) dont 176.362 véhicules neufs (contre 192.171 véhicules neufs en 2016), soit une baisse globale de291.802 unités des immatriculations et ré-immatriculations par rapport à 2016 (- 15,72%). Concernant les véhicules neufs, l'ONS relève la poursuite de la
baisse des immatriculations de 15.809 véhicules en 2017, par rapport à 2016 (-8,23%). Les immatriculations définitives desvéhicules neufs renseignent sur les mises en circulation des véhicules vendus, explique l'Office qui précise, que l'examen de ces immatriculations définitives, au regard des importations, fait apparaître qu'une bonne partie des véhicules n'estpas immatriculée au cours de l'année d'importation. Dans ce sens, l'ONS note une tendance baissière pour l'évolution des importations des véhicules neufs, tous genresconfondus, par les concessionnaires,durant 2017, soit une diminution de 77%.
Concernant la répartition du parc nationalautomobile par catégories de véhicules, il se compose de plus de 3,98 millions de véhicules de tourisme (64,6% du parcglobal), de près de 1,2 million de camionnettes(19,3%), de 417.286 camions(6,8%), de 161.885 tracteurs agricoles (2,6%), de 151.503 remorques (2,4%), de86.741 autocars-autobus (1,41%), de 85.504 tracteurs routiers (1,39%) et de7.164 véhicules spéciaux (0,12%).Pour ce qui concerne la répartition régionale, les cinq premières wilayas qui ont compté le plus grand nombre d'opérations d'immatriculation et de
ré-immatriculation, en 2017, sont celles d'Alger avec151.722 unités (9,7% de la totalité), suiviede Mila avec 80.441 (5,14%), de Blida avec 76.274 unités (4,88%), de Constantine avec 66.320 (4,24%) et deTébessa avec 63.746 (4,07%).Par ailleurs, les 5 premières wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger avec plus de 1,6 millionsd'unités (26,07% de la totalité du parc), Blida avec 334.042 (5,42%), Oranavec 316.197 (5,13%), Constantine avec225.442 (3,66%) et Tizi-Ouzou avec207.628 (3,37%).
Àl'exception de ces concessionnaires qui se targuent désormais d'être des constructeurs automobiles, ni le citoyen ni le Trésor public n'y gagnentrien, c'est même tout le contraire. Lesvéhicules sont encore plus chers, doncautant inaccessibles pour le simplecitoyen, malgré le retour des crédits à laconsommation. Et le Trésor public sevoit pomper des sommes colossales endevises : plus de 2 milliards de dollars en2017 et plus de 1,32 milliard de dollars, au premier semestre de 2018.Très peu taxée, l'importation des kitsCKD/SKD est autant une perte pour leTrésor public, que pour la balance despaiements. Par la loi de Finances complémentairede 2018, le gouvernementOuyahia avait tenté vainement, de
taxerl'importation des kits CKD/SKD, jugeant que cette activité a été suffisammentsoutenue par l'Etat. Dans sa premièremouture, la LFC-2018 proposaitune TVA au taux réduit (9%), celle-ci a été revue à la hausse par le Conseil des ministres, proposant une TVA au taux normal (19%). Cependant, la pression et l'influence de certains "barons de l'automobile" sur les députés, a fait en sorteque cet article en question soit amendé.
Bloquer les projets vitaux et encourager le "pompage" de l'argent public
L'on sait tous qu'à l'heure actuelle, aucun transfert de technologie n'est à espérer dans le montage automobile. Les taux d'intégration restent dérisoires, chose que la société n'a pas manqué de remarquer. Si l'on laisse sévir une telle fausse industrie, qui ne fait que pomper l'argent public, l'on use cependant de tous les moyens vils, afin d'empêcher des projets vitaux et d'intérêt national. En effet, au moins deux projets vitaux du Groupe Cevital, de l'industriel algérien Issad Rebrab, font l'objet d'un étonnantblocage. Il s'agit du projet de trituration de graines oléagineuses, qui est à près de son 650e jour de blocage. Ce projet propose à terme,
une autosuffisance en production d' huiles végétales et une exploitation de terres en jachère. Le second projet de Cevital en situation de blocage, est une technologie révolutionnaire que seul ce Groupe algérien possède. Une usine de machines de production d'eau ultra pure, de sa filiale EvCon. Cette technologie est convoitée par les plus grands pays industrialisés. La France a réussi à convaincre Issad Rebrab, d'installer des unités de production dans lesArdennes, alors que d'autres pays sont en attente.
En Algérie, ce projet est soumis à un incroyable blocage, qui consiste en le refus de remettre une presse de plaques sandwichs unique en son genre, et fabriquée spécialement pour cette technologie : la DL 2300 A5. Celle-ci est bloquée au port de Boudouaou, depuis juillet dernier. Deux autres machines destinées à l'usine EvCon, sont également bloquées au portd'Alger, alors que ce projet est à vocationde permettre 15 milliards d'exportationsannuelles.
l'Algérie comptait 6,16 millions de véhicules à fin 201
Le parc national automobile comptait 6.162.542 véhicules à fin 2017, contre 5.986.181 véhicules à fin 2016, en hausse de 2,94% correspondant à une augmentation de 176.361 unités, selon leschiffres de l'Office national des statistiques (ONS), publiés via l'agence officielle. Concernant le nombre de véhicules qui ont été immatriculés et ré-immatriculés en 2017, il a atteint 1.564.348 (contre 1.856.150 en 2016) dont 176.362 véhicules neufs (contre 192.171 véhicules neufs en 2016), soit une baisse globale de291.802 unités des immatriculations et ré-immatriculations par rapport à 2016 (- 15,72%). Concernant les véhicules neufs, l'ONS relève la poursuite de la
baisse des immatriculations de 15.809 véhicules en 2017, par rapport à 2016 (-8,23%). Les immatriculations définitives desvéhicules neufs renseignent sur les mises en circulation des véhicules vendus, explique l'Office qui précise, que l'examen de ces immatriculations définitives, au regard des importations, fait apparaître qu'une bonne partie des véhicules n'estpas immatriculée au cours de l'année d'importation. Dans ce sens, l'ONS note une tendance baissière pour l'évolution des importations des véhicules neufs, tous genresconfondus, par les concessionnaires,durant 2017, soit une diminution de 77%.
Concernant la répartition du parc nationalautomobile par catégories de véhicules, il se compose de plus de 3,98 millions de véhicules de tourisme (64,6% du parcglobal), de près de 1,2 million de camionnettes(19,3%), de 417.286 camions(6,8%), de 161.885 tracteurs agricoles (2,6%), de 151.503 remorques (2,4%), de86.741 autocars-autobus (1,41%), de 85.504 tracteurs routiers (1,39%) et de7.164 véhicules spéciaux (0,12%).Pour ce qui concerne la répartition régionale, les cinq premières wilayas qui ont compté le plus grand nombre d'opérations d'immatriculation et de
ré-immatriculation, en 2017, sont celles d'Alger avec151.722 unités (9,7% de la totalité), suiviede Mila avec 80.441 (5,14%), de Blida avec 76.274 unités (4,88%), de Constantine avec 66.320 (4,24%) et deTébessa avec 63.746 (4,07%).Par ailleurs, les 5 premières wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger avec plus de 1,6 millionsd'unités (26,07% de la totalité du parc), Blida avec 334.042 (5,42%), Oranavec 316.197 (5,13%), Constantine avec225.442 (3,66%) et Tizi-Ouzou avec207.628 (3,37%).
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Posté Le : 03/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : RIAD EL HADI
Source : www.lemidi-dz.com