La goutte a fait déborder le vase

Mais que veut-il vraiment Halilhodzic ' Soigner son image ou celle de l'équipe nationale ' Agit-il pour ses intérêts ou pour ceux de son team ' Trop de questions se bousculent dans la tête depuis qu'il a «dénaturé» le jeu des Verts. Il n'en fait qu'à sa tête, poussant le bouchon assez loin pour que l'on se pose de telles interrogations.En trois années d'un règne absolu, pas une seule fois il n'a adopté une stratégie pareille à celle utilisée contre la Belgique. C'est la raison qui fait qu'on doute vraiment sur ses intentions bien qu'il crie sur tous les toits, sa dévotion pour les Fennecs. Trop, c'en était trop au point où les joueurs ont fini non seulement par craquer devant la Belgique mais aussi pour contester ses choix. Pour une fois, il est remis à sa place mais un peu tardivement. La goutte a fini par déborder le vase faisant qu'il n'est plus maître à bord, tellement qu'il s'est, le long de son règne, montré incorrigible. Désormais, les joueurs ont leur mot à dire et ils veulent faire quelque chose au lieu de se contenter de défendre pendant tout un match. Il n'est plus question d'accepter de se soumettre à son diktat au détriment de l'intérêt de l'équipe nationale. Les joueurs le lui ont signifié clairement autant que Raouraoua qui commence à regretter son recrutement. Il ne reste plus que deux matchs et s'il faut quitter le Brésil au premier tour, au moins montrer le vrai visage du football algérien et sortir avec les honneurs. Demain, Halilhodzic ne sera plus le même, l'équipe nationale non plus puisqu'elle n'aura plus aucun autre choix que de se porter vers l'attaque et montrer ce qu'elle vaut vraiment. Montrer à son entraîneur qu'il a fait fausse route en optant pour un système ultra-défensif, l'empêchant de s'exprimer et d'étaler sa classe. Elle en a vraiment malgré la gifle reçue au premier match qu'elle n'aurait jamais dû perdre si elle s'était portée vers l'attaque.