Réunis ces deux derniers jours à Constantine en prévision de la prochaine
rentrée universitaire, les directeurs des Oeuvres universitaires (DOU) des
wilayas de l'est du pays ont dû subir les remontrances du Directeur général de
l'Office national des oeuvres universitaires (ONOU), qui n'a pas manqué cette
occasion pour leur faire part de sa profonde désapprobation face à une gestion
inadéquate, comparativement aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour
offrir un maximum de confort aux résidents des cités ‘'U''.
Preuve en est ces 300 milliards
de centimes non consommés par les différents DOU et reversés de l'année
budgétaire 2008 dans les caisses de l'office national. « C'est une aberration,
estime le directeur général de l'ONOU, que de ne pas consacrer tout cet argent
pour améliorer les conditions générales de la vie au sein des résidences
universitaires, et éviter ainsi d'alimenter une source majeure des mouvements
de contestation des étudiants ! ».
Le premier responsable du secteur
plaidera dans ce contexte pour « une meilleure prise en charge des résidents à
travers les cités universitaires, que ce soit en matière d'hébergement, ou de
restauration ».
Parmi d'autres critiques acerbes
adressées aux concernés, le Directeur général de l'ONOU ne manquera pas de
soulever avec dépit les scandaleuses affaires liées aux intoxications
alimentaires collectives, survenues durant cette dernière année universitaire
au sein des cités ‘'U'' Nahas Nabil (Constantine), et ‘'2.000 lits''
(El-Khroub), « provoquées par le mauvais choix des fournisseurs qui
approvisionnent les résidences en denrées alimentaires », soulignera-t-il.
Incitant dans ce sens les responsables « à choisir le bon fournisseur pour tout
approvisionnement des cités universitaires, et à veiller au contrôle stricte et
rigoureux des produits alimentaires avant leur mise à la consommation par les
étudiants ». Par ailleurs, le directeur général a fermement averti tous les
responsables des cités universitaires « de ne laisser aucune personne occuper
les chambres dans les résidences durant ces vacances », fermant ainsi les
portes devant ceux qui planifiaient d'héberger des gens au sein des cités
universitaires, notamment celles situées sur le littoral.
Notons qu'au vu du nombre
relativement réduit des nouveaux bacheliers, la prochaine saison universitaire
est attendue sans trop de pression, car l'espace d'hébergement est largement
suffisant, autant que les places pédagogiques.
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Posté Le : 23/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com