En organisant
aujourd'hui au palais de la culture Malek Haddad de Constantine une conférence-débat
sur le thème: «Médicament et offre de soins: passé, présent mais quel avenir ?»,
le conseil de l'ordre des médecins de la région de Constantine, qui regroupe
les wilayas de Mila, Jijel, Oum-El-Bouaghi
et Constantine, compte mettre en débat l'organisation et les méthodes de
gestion du médicament en Algérie en remontant jusqu'à l'indépendance. «Une
façon de faire un bilan du secteur alors que le pays s'apprête à commémorer le
cinquantenaire de l'indépendance», a commenté hier un médecin de Constantine
impliqué dans l'organisation de la conférence.
Cette
manifestation regroupera, selon les organisateurs, un grand nombre de
praticiens exerçant au niveau de ces quatre wilayas, ainsi que de nombreux
intervenants du secteur de la pratique médicale venant de la région Est.
Interrogé hier, l'organisateur
de la conférence, en l'occurrence M. Kamel Beghloul, président du conseil de l'ordre des pharmaciens
de l'Est dont le siège se trouve à Constantine, a expliqué « que la conférence-débat
portera essentiellement sur la problématique actuelle de la disponibilité du
médicament en tant que contribution à la réflexion sur la situation en matière
de gestion responsable du médicament. Il s'agit de fournir des éléments
d'appréciation afin que tout un chacun puisse se forger sa propre opinion sur
la question, ceci, d'une part, et essayer de voir comment ouvrir de nouvelles
perspectives pour une meilleure organisation et des méthodes de gestion
rénovées, d'autre part », a souligné M. Beghloul. Comment
? avons-nous demandé. « Nous constatons que depuis
maintenant des décennies, le marché du médicament présente un dysfonctionnement
chronique et des crises aiguës et cycliques. Les mesures prises pour y remédier
définitivement ne semblent pas produire l'effet escompté. Le système de gestion
actuel du médicament ne répond plus aux exigences d'une meilleure qualité de
soins ou tout simplement fournir en permanence des produits pharmaceutiques». Les
raisons de ce phénomène? Selon notre interlocuteur, celles-ci ne relèvent pas
de la conjoncture mais ont des racines profondes. «C'est pourquoi nous nous
sommes proposé, à travers cette conférence-débat, d'essayer de trouver une
réponse en passant en revue l'organisation et les méthodes, ou les outils si
l'on préfère, de gestion qui ont été mis en place depuis l'indépendance à ce
jour. L'adage dit bien : Retournons sur notre passé, nous y trouverons notre
avenir, a-t-il commenté.
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Posté Le : 15/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com