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La gestion des téléphériques cédée aux étrangers ENTREPRISE DE TRANSPORT URBAIN ET SUBURBAIN



La gestion des téléphériques cédée aux étrangers ENTREPRISE DE TRANSPORT URBAIN ET SUBURBAIN
Remettant en cause la mauvaise gestion qui a conduit l'entreprise Etusa à une situation déplorable, les travailleurs de cette entreprise, reviennent à la charge, non pas pour revendiquer l'application de la convention collective conclue entre les deux parties, mais pour éviter le bradage de l'entreprise à la société française Poma Galsky, qui devra entrer en vigueur à partir du 1er mai prochain. Soit le jour même de la célébration de la Fête internationale des travailleurs. C'est ce qu'a révélé hier, M.Ahmed Dchicha, secrétaire de la section syndicale Etusa/Ugta.
«Si la gestion de l'entreprise est catastrophique, c'est à cause de l'incompétence de l'encadrement et non pas des travailleurs qui ne font qu'appliquer les instructions et les programmes d'action», a déclaré M.Dchicha tout en ajoutant que «c'est aux cadres de partir, au lieu de céder le patrimoine national à une société étrangère qui tire des bénéfices colossaux aux dépens de nous», a-t-il déploré.
Regrettant les blocages rencontrés par les sections syndicales installées en janvier dernier, et qui sont à l'origine d'une grève qui a duré plus de deux semaines durant le mois de septembre 2012, les nouveaux représentants des travailleurs de l'Etusa estiment que «le patrimoine de l'entreprise est menacé de vente, et l'arrivée d'un partenaire étranger dont l'accord n'a pas fait l'objet de consultations et de concertation avec le nouveau syndicat», selon notre interlocuteur. D'une part, le partenaire français, Poma Galsky, est appelé à gérer les téléphériques à l'échelle nationale, à savoir les téléphériques d'Alger, Annaba, Constantine, Oran et plus. D'autre part, il est question de la vente de cinq dépôts, dont ceux de Hassiba, Fougeroux, Bab El Oued, Staouéli appartenant à l'Etusa depuis des lustres. Document à l'appui, M.Dchicha déclare: «La direction générale ne possède pas les documents qui font foi de l'appartenance de ces dépôts, mais nous, nous les avons, au détail près, d'où la faiblesse des dirigeants qui ne sont pas informés sur l'historique des biens de l'Etusa» a souligné le secrétaire de la section syndicale Etusa/Ugta.
Tout en rejetant ce «louche partenariat» qui n'a pas été conclu dans la transparence, les travailleurs refusent catégoriquement de suivre le sort du tramway qui a été cédé aux étrangers. Déterminé à lutter jusqu'à l'aboutissement de leur revendication, à savoir la sauvegarde du patrimoine de l'Etusa, les travailleurs de l'entreprise, font appel au Premier ministre pour qu'il intervienne tout en accordant un délai d'une semaine, avant d'observer un débrayage dans les jours à venir.
Contacté par téléphone, pour de plus amples informations sur le sujet, M. Charef, directeur général de l'administration (DGA) à nié toute intention d'aller dans le sens du bradage des bien de l'Etusa.


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