Algérie

La gestion des logements laisse à désirer



La gestion des logements laisse à désirer
Ils leur reprochent les énormes retards constatés depuis plus d'une décennie. Ainsi, selon les élus, seulement un tiers des 172 000 logements a été réalisé depuis 1999, alors qu'un quota de près de 50 000 n'a pas encore démarré, comprenant 11 000 logements sociaux. De l'avis de tous des participants à cette session, il n'y a pas de crise de logement dans la capitale de l'Est, mais plutôt une gestion approximative et irresponsable qui a ouvert la porte aux spéculateurs de l'immobilier et laissé des milliers de familles en attente de leurs logements. Selon Yasmina Amireche, architecte et membre de la commission du logement à l'APW : « Nous avons proposé d'étudier tous les dossiers en souffrance et parmi les décisions que nous allons prendre, la création d'un observatoire pour se rapprocher des administrations dans l'exécution des opérations de recensement. Nous devons aussi nous lier aux promoteurs et les assister dans leurs démarches administratives, comme il est prévu de recenser les logements vacants pour essayer de comprendre pourquoi par exemple il y a un taux d'inoccupation qui dépasse 25 % dans certains quartiers. Enfin, nous souhaitons que les logements achevés et inscrits dans les différents programmes soient livrés le plus tôt possible ». S'adressant à l'assemblée, un autre élu insistera sur la nécessité de revoir la répartition des opérations de relogement des habitants des bidonvilles, et ce, afin d'éviter, selon lui, les tensions entre quartiers comme c'est le cas actuellement à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. D'autre part, des élus et des P/APC regrettent que les opérations de recensement des habitations précaires que ce soit à Constantine ou dans les autres communes, ne soient plus confiées aux APC, mais seulement aux daïras, affirmant que cette situation a injustement sanctionné des citoyens ayant déposé leurs demandes depuis des années, alors que ceux des bidonvilles nouvellement créés, sont les seuls à profiter du logement social. Le wali, Hocine Ouadah, a, quant à lui, expliqué que les retards accumulés depuis des années dans la réalisation des différents programmes, sont dus essentiellement à la défaillance des entreprises locales, dont peu acceptent, selon ses dires, de souscrire à la réalisation de logements sociaux, ce qui oblige la direction du logement de confier d'importants programmes à des entreprises étrangères.




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