Algérie

«La gestion de la compagnie n'est pas concernée par l'audit»



«La gestion de la compagnie n'est pas concernée par l'audit»
L'audit interne à Air Algérie n'a pas pour mission de mettre en cause la gestion de cette compagnie. Il devra, simplement, réfléchir à l'amélioration de la qualité de son service, a déclaré hier matin le PDG d'Air Algérie, Mohamed Salah Boultif, sur les ondes de la Radio nationale. «Le volet opérationnel-exploitation sera privilégié par rapport au volet administratif ou de gestion», dans le cadre de l'audit interne en cours, a précisé le PDG d'Air Algérie.Selon lui, «cet audit vise surtout à améliorer les conditions de traitement de la clientèle». Et d'ajouter : «Je ne vois pas en quoi on peut évaluer une défaillance de management. Un management est global. Il y a des secteurs et des indicateurs de performances.»Cet audit intervient, pourtant, au lendemain d'un crash tragique et d'une série d'incidents qui entachent l'image de la compagnie. Concernant le volet opérationnel, ce responsable évoque l'existence de certains dysfonctionnements et d'un problème de ponctualité et d'accueil. Air Algérie serait passé de 50% à 60% en matière de ponctualité, dit-il. S'agissant des changements qu'il y a eu dans le cadre administratif de la compagnie au lendemain du crash du 24 juillet, M. Boultif parle de changements préalablement prévus pour la veille de la phase retour de la période d'été. Ces changements ne sont donc pas, selon lui, des sanctions à la suite du crash en question.Recours au moins-disant pour l'affrètement des avionsAir Algérie a peut-être recouru au moins-disant pour l'affrètement des avions durant la saison estivale 2014, reconnaît le PDG de la compagnie qui se retient toutefois d'apporter une quelconque précision quant aux conditions d'affrètement de l'avion auprès de Swiftair. Il assure, toutefois, que toutes les opérations sont effectuées conformément au cahier des charges de la compagnie. Ce dernier «prévoit aussi bien le moins-disant que le mieux-disant. Cela dépend de ce qu'on veut affréter», explique-t-il. Le patron de la compagnie nationale estime que la multiplication des incidents depuis le crash «n'est pas l'apanage d'Air Algérie». «Ce sont des incidents mineurs qui arrivent très souvent dans l'exploitation au niveau ,des compagnies aériennes», dit-il. Il est à rappeler que le premier rapport de l'enquête sur les causes de l'accident d'un avion d'Air Algérie, survenu le 24 juillet au Mali, sera rendu public le 20 septembre à Bamako.




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