Algérie

La généralisation de tamazight dans le milieu associatif



En marge du colloque internationale sur le royaume de Syphax à Aïn Témouchent, la présidente de l'association nationale «Iqraa» de lutte contre l' analphabétisme Mme Aicha Barki a livré un entretien au journal concernant sa contribution dans l'alphabétisation en langue amazigh et son plan d'action. L'association est un partenaire du haut commissariat à l'amazighité.Elle a ouvert les deux premières classes d'apprentissage du Tamazight dans la wilaya de Boumerdès en 2014. En 2018, elle a étendu son action dans les 27 wilayas du pays. Concernant l'évènement, l'association est participante avec son stand où sont exposés tous les ouvrages traduits en langue amazigh dont la vulgarisation du code de la famille, la citoyenneté, un autre sur l'environnement. Revenant à son activité principale, Mme Barki a assisté à la rencontre nationale sur l'analphabétisme célébrée à Tindouf le 8 septembre dernier à l'occasion de la journée mondiale de lutte contré l'analphabétisme. «Le taux d'analphabétisme a baissé 9.44 °/° grâce à la stratégie adoptée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Nous avons mis en ?uvre un nouveau programme joignant l'alphabétisation à l'apprentissage d'un métier. Ce modèle a obtenu à l'Algérie le premier prix de l'Unesco qui l'a considéré l'Algérie comme un exemple efficient qui puisse aider plusieurs pays dans le monde pour lutter contre l'analphabétisme», a ajouté la présidente. Selon la présidente, ce programme contribuera au développement harmonieux de la société et du pays en moisant sur la formation et la revalorisation du capital homme. A cet effet l'association compte récupérer les enfants victimes de la déperdition scolaire en leur formant afin d'obtenir un métier pour s'intégrer dans la société. Il ne s'agit pas d'apprendre à écrire et-lire aux citoyens mais également de faire les faire connaitre aux citoyens leurs droits.
Dans ce contexte, l'association a des séances d'alphabétisation dans le centre pénitencier de Saida. De son coté la présidente nationale de la Fédération des associations des parents des élèves (FNAPE) Mme Khiar Djamila a abondé dans ce contexte ; «nous avons apprécié l'intronisation de la langue amazighe dans les établissements scolaires. L'enfant algérien doit connaitre que la langue amazigh est une des constantes nationale au même titre que l'arabe. Des progrès appréciables sont enregistrés dans le secteur de l'Education nationale. L'enseignement de la langue et la culture amazigh était uniquement dans 12 wilayas aujourd'hui ici est dans les 44 wilayas du pays.
La ministre de l'Education a prouvé matériellement sa bonne volonté de généraliser cet enseignement à travers tout le pays». Au sujet du retard dans l'attribution de la prime de solidarité scolaire de 3 000 DA, elle a accusé les chefs de daïras de bureaucratie. La Fnape a proposé l'attribution de cette prime dans le compte des parents afin de gagner du temps pour les familles démunis pour satisfaire les besoins de leurs enfants scolarisés. Elle a l'inscription obligatoire des enfants à l'école sans aucun prétexte. Et au sujet de la formation de qualité diligentée par le ministère de tutelle, elle a appuyé les efforts consentis par le ministère et a déclaré haut et fort «je suis contre les grèves des professeurs. Certains d'entre eux arrêtent les cours dans l'établissement public pour leur compte en dispensant des cours privés».


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