Algérie

La galère de Djamel Belaïd, non-voyant, et sa petite famille



 
 
Chassés d'une cave de la maison d'un particulier, qu'ils avaient louée pour 3000 DA le mois, pendant une année, à  la cité du 8 mai 45 (au Beauséjour), dans la ville d'El Khroub, Djamel et son épouse se retrouvent aujourd'hui sans toit avec un enfant de 12 mois. A vrai dire, cette famille, en quête d'une habitation décente, n'est pas uniquement victime d'une crise de logement que connaît depuis quelques années la 2ème commune de Constantine, mais encore plus grave, de la «cécité» de leur entourage et des autorités locales. Qui est-ce qui ne connait pas Djamel Belaïd ' Cet assidu auditeur de la radio régionale Cirta FM, que tous les Khroubis reconnaissent la voix lors de ses innombrables interventions; il est également adhérent à  l'association des non-voyants d'El Khroub. Ce père de famille est déjà en situation précaire ainsi que sa famille. Il reçoit un salaire de misère de 3 000 DA le mois, dans le cadre du filet social, c'est-à-dire juste le montant du loyer qu'il avait avant à  payer. Il faut dire qu'il galère ainsi, attendant un logement social ; pour ce faire, il avait déposé un dossier en 1999. «Quand on ne veut pas se rendre compte de sa misère, on l'ignore mais pas pour longtemps» , dit-il amèrement. Sa femme, diabétique depuis 23 ans, s'est installée chez ses parents (à elle), alors que lui, il erre par-ci par-là, certains de ses amis l'invitent, à  tour de rôle, au f'tour… jusqu'à quand '                                         


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