La fuite en avant du roi

Le roi du Maroc, Mohammed VI, poursuit dans la politique qu il affectionne : la fuite en avant. Il vient, encore une fois, d'en donner la preuve à l'occasion de son tout dernier discours, prononcé vendredi, a l'occasion du 68e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple. Mohamed VI, et alors que son pays est au centre d'un gigantesque scandale d'espionnage pour avoir utilisé le logicie d'espionnage israélien "Pegasus", nie en bloc et ce malgré le fait que les preuves sont irréfutables contre lui.Le roi du Maroc, Mohammed VI, poursuit dans la politique qu il affectionne : la fuite en avant. Il vient, encore une fois, d'en donner la preuve à l'occasion de son tout dernier discours, prononcé vendredi, a l'occasion du 68e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple. Mohamed VI, et alors que son pays est au centre d'un gigantesque scandale d'espionnage pour avoir utilisé le logicie d'espionnage israélien "Pegasus", nie en bloc et ce malgré le fait que les preuves sont irréfutables contre lui.
Dans l'affaire de décolonisation du Sahara occidental il a campé sur ses positions en faisant feu de tout bois contre ceux qui selon ses dires, s'en prennent à la souveraineté de son pays. A l'adresse de l'Algérie, et sans la citer, il a aussi adressé plusieurs messages codés. Il a ainsi plaidé pour des relations fortes avec les pays voisins et ce dans un contexte marqué par une très grande crise dans les relatioons entre le Maroc et l'Algerie. Des relations qui sont au bord de la rupture par la faute duMaroc et de sa politique agressive en direction de son voisin de l'Est. Cette fois-ci le Makhzen est en effet allé encore très loin en s'en prenant ouvertement à la souveraineté de l'Algérie lorsque son ambassadeur à l'ONU a soutenu publiquement dans un document ce qu'il a appelé l'autodétermination de la Kabylie. Cela outre aussi l'affaire du logiciel espion israélien "Pegasus" révélée par les médias internationaux où, semble-t-il des miliers d'Algériens étaient espionnés. L'Algérie a haussé le ton en décidant de revoir ses relations avec ce pays voisin. Et tout porte à croire que cette fois-ci la rupture des relations diplomatiques serait sérieusement envisagée par Alger.
Alors de quelles relations fortes avec les pays voisins parle le roi alors que la réalité et tout autre ' De la mauvaise foi sans doute pour un monarque qui en a d'ailleurs l'habitude. Qui va ainsi le croire lorsqu'il déclare que son pays "est visé du fait qu'il est un Etat pleinement constitué et (...) gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple" (Sic). Agrippés à "des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l'intégrité territoriale du royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu'il a toujours été", a poursuivi le souverain. Sans doute fait-il notamment allusion à l'affaire du Sahara occidental qu il considère comme partie intégrante de son pays alors que c'est une affaire de décolonisation inscrite comme telle dans l'organisation des Nations unies. En refusant aux Sahraouis le droit à l'autodétermination le Maroc obstrue toute solution négociée dans le cadre de l'ONU. Mohammed VI se dit déterminé "à maintenir résolument le cap, n'en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays".
Dans l'affaire de décolonisation du Sahara occidental il a campé sur ses positions en faisant feu de tout bois contre ceux qui selon ses dires, s'en prennent à la souveraineté de son pays. A l'adresse de l'Algérie, et sans la citer, il a aussi adressé plusieurs messages codés. Il a ainsi plaidé pour des relations fortes avec les pays voisins et ce dans un contexte marqué par une très grande crise dans les relatioons entre le Maroc et l'Algerie. Des relations qui sont au bord de la rupture par la faute duMaroc et de sa politique agressive en direction de son voisin de l'Est. Cette fois-ci le Makhzen est en effet allé encore très loin en s'en prenant ouvertement à la souveraineté de l'Algérie lorsque son ambassadeur à l'ONU a soutenu publiquement dans un document ce qu'il a appelé l'autodétermination de la Kabylie. Cela outre aussi l'affaire du logiciel espion israélien "Pegasus" révélée par les médias internationaux où, semble-t-il des miliers d'Algériens étaient espionnés. L'Algérie a haussé le ton en décidant de revoir ses relations avec ce pays voisin. Et tout porte à croire que cette fois-ci la rupture des relations diplomatiques serait sérieusement envisagée par Alger.
Alors de quelles relations fortes avec les pays voisins parle le roi alors que la réalité et tout autre ' De la mauvaise foi sans doute pour un monarque qui en a d'ailleurs l'habitude. Qui va ainsi le croire lorsqu'il déclare que son pays "est visé du fait qu'il est un Etat pleinement constitué et (...) gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple" (Sic). Agrippés à "des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l'intégrité territoriale du royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu'il a toujours été", a poursuivi le souverain. Sans doute fait-il notamment allusion à l'affaire du Sahara occidental qu il considère comme partie intégrante de son pays alors que c'est une affaire de décolonisation inscrite comme telle dans l'organisation des Nations unies. En refusant aux Sahraouis le droit à l'autodétermination le Maroc obstrue toute solution négociée dans le cadre de l'ONU. Mohammed VI se dit déterminé "à maintenir résolument le cap, n'en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays".