Algérie

La friperie attire de plus en plus de citoyens à Oran FACE A LA CHERTE DE LA VIE ET LA DETERIORATION DU POUVOIR D'ACHAT


La friperie attire de plus en plus de citoyens à Oran                                    FACE A LA CHERTE DE LA VIE ET LA DETERIORATION DU POUVOIR D'ACHAT
La spéculation a complètement laminé le pouvoir d'achat du citoyen et du coup pour rétablir l'équilibre, il faut savoir gérer le portefeuille et faire de bonnes affaires.
Si pour manger, on a besoin du choix et on doit acheter même si c'est cher pour l'habit, désormais, le citoyen a le choix et cela depuis bien longtemps car la friperie offre de multiples opportunités aux citoyens qui n'hésitent jamais à s'approvisionner en famille du côté du marché d'El Hamri et de Medina Djedida. Pour beaucoup d'entre eux, les prix sont abordables et les habits de meilleure qualité. Djamila, est une fonctionnaire de l'Etat, avec son salaire de 32.000 dinars, elle arrive juste à joindre les deux bouts parfois, elle est obligée d'acheter les habits de ses enfants à la friperie. Pour elle c'est mieux que d'acheter du neuf et plus cher, par exemple un pantalon neuf et de fabrication chinoise coute entre 800 et 1000 dinars alors que pour un pantalon d'occasion acheté à la friperie, il ne coute pas plus de 400 dinars et c'est de la marque, on peut tomber sur un levis par exemple. Mohamed est un jeune de 26 ans, il achète toutes ses fringues à la friperie, il trouve que c'est original et qu'on est sur de ne pas trouver plusieurs autres citoyens portant le même pull ou le même pantalon, il acheté une veste classique neuve de marque « Carven », une chemise « Rifle » et un pantalon Kiabi, le tout pour 2400 dinars, pour ce prix, il aurait pu s'acheter juste un pantalon neuf. Beaucoup de citoyen sont dans son cas et plusieurs familles aux revenus moyens, trouvent une véritable opportunité dans la friperie. De nombreuses familles sont soulagées par cette opportunité et trouvent que c'est une occasion inespérée pour ne pas voir leur pouvoir d'achat se dégrader de plus en plus. Du côté du marché d'El Hamri qu'on appelait « manège » en référence au parc d'attraction et les nombreux manèges, les gens viennent de toute part. On trouve des jeunes, des moins jeunes et des vieux, on trouve aussi plus de femmes que d'hommes car elles ont beaucoup de patience et elles prennent tout leur temps afin de trier le tas d'habit pièce par pièce. Elles peuvent passer la journée aussi, car disent-elles, elles n'ont rien à faire souvent et c'est toujours de se faire plaisir à moitié prix et pour deux sous parfois, Amina, une jeune fille au chômage, et qui n'a jamais pu se payer un joli manteau, a pu s'acheter un manteau en fourrure noire pour moins de 1000 dinars. Dans un magasin dit-elle, c'est dix fois plus ! Certaines ont trouvé un créneau qui rapporte puisqu'ils viennent trier les meilleures pièces pour les revendre le double ensuite. Ahmed fait partie de cela depuis des années et il reconnait que les gains, qu'il a pu ramasser lui ont servi à fonder son foyer et acheter une petite maison, il n'aurait jamais pu dit-il faire cela avec un salaire et puis, il n'a jamais pu trouver un travail. « Kach el bala » comme l'appelle beaucoup de gens, est une aubaine pour beaucoup de citoyens à Oran et partout en Algérie alors que le patron de l'UGTA avait déclaré que chaque bateau qui débarque au port, c'est une usine de confection qui ferme et des pères de familles au chômage'
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