Algérie

La France retrouve l'Islande, pour prendre les commandes



Pas le temps de souffler pour l'équipe de France championne du monde. De retour d'un long déplacement en Moldavie, les Bleus poursuivent leur parcours qualificatif à l'Euro-2020 en recevant ce soir l'Islande, un rugueux adversaire qu'ils connaissent bien.Les hommes de Didier Deschamps ont démarré pied au plancher à Chisinau (4-1), mais toute autre performance aurait fait jaser contre la sélection moldave, dont certains joueurs évoluent dans le faible championnat local, en Azerbaïdjan ou avec la réserve de Porto. L'opposition sera beaucoup plus relevée avec l'Islande qui, même si elle ne fait pas partie du gotha mondial (38e au classement Fifa, à égalité avec la Corée du sud), a affiché une belle progression ces dernières années. Pour sa première compétition internationale, le petit Poucet de l'Euro-2016 avait créé la sensation en tenant tête au Portugal de Cristiano Ronaldo (1-1) en phase de groupes, avant de faire tomber l'Angleterre (2-1) en huitième de finale. Le conte de fées avait pris fin au tour suivant face à la France (5-2), le pays hôte et futur finaliste de l'épreuve. Les deux adversaires se connaissent bien : le face-à-face d'aujourd'hui sera le quatorzième en un peu plus de 60 ans, le sixième d'une série débutée en 1998. Et si les Bleus sont invaincus, ils ont souvent peiné face au collectif islandais, comme en amical au mois d'octobre à Guingamp avec un match nul inespéré, arraché grâce à l'entrée en jeu de Kylian Mbappé (2-2).
L'Italie rajeunie démarre bien, l'Espagne moins sereinement
L'Italie, grande absente du Mondial-2018, a débuté ses qualifications pour l'Euro-2020 par un succès grâce à ses jeunes face à la Finlande (2-0) samedi, alors que l'Espagne a eu un peu plus de mal à se défaire de la Norvège (2-1). Sans Mario Balotelli, non convoqué par Roberto Mancini, la Nazionale a débuté à Udine avec la jeune pépite de la Juventus Moise Kean (19 ans), titularisé comme le milieu du PSG Marco Verratti. Auteur d'un doublé en club début mars, Kean a été très présent et convaincant pour ses débuts et a inscrit le deuxième but italien (74e) après l'ouverture du score par un autre jeune très prometteur, Nicolo Barella (7e). Verratti a également livré une bonne prestation. Dans les autres rencontres de ce groupe J, la Bosnie a battu l'Arménie 2-1 et la Grèce s'est imposée au Liechtenstein 2-0. L'Espagne, souvent intraitable en éliminatoires mais décevante lors des dernières grandes compétitions internationales, a largement dominé la Norvège à Valence mais a manqué d'efficacité. Après l'ouverture de la marque par Rodrigo devant son public (16e), les Espagnols ont multiplié les occasions et les ratés. La suite est une histoire de penalties. Celui en force de King pour l'égalisation de la Norvège (65e). Celui en finesse, d'une panenka, de Ramos pour redonner l'avantage et la victoire à la Roja (71e, 2-1).
Dans le groupe F, les Suédois, quart-de-finalistes de la dernière Coupe du monde, ont battu les Roumains 2-1 à Solna. La Suisse a pris la tête du groupe D en allant s'imposer 2-0 en Géorgie. Dans l'autre match de ce groupe, l'Irlande a dû attendre la deuxième période pour marquer et battre Gibraltar sur la plus petite des marges 1-0.
Encore mal parti, le Portugal doit se ressaisir face à la Serbie
Le retour de Cristiano Ronaldo n'y a rien fait. Le Portugal a perpétué sa tradition des mauvais départs en trébuchant sur l'Ukraine (0-0) en ouverture des qualifications pour l'Euro-2020, et doit déjà relancer sa campagne face à la Serbie aujourd'hui à Lisbonne. Les champions d'Europe espéraient que la rencontre de vendredi marque les débuts d'une marche triomphale vers la défense du titre conquis à l'Euro-2016, mais le mur ukrainien a résisté aux salves d'un Ronaldo qui jouait avec sa sélection pour la première fois depuis le Mondial-2018. L'attaquant de 34 ans avait mis son équipe nationale entre parenthèses pendant près de neuf mois pour mieux s'adapter à son nouveau club de la Juventus Turin, et venait d'épater l'Europe le 12 mars avec un triplé fracassant en huitièmes de finale retour de Ligue des champions face à l'Atlético Madrid. Pourtant, avec ses «tirs à blanc» il a été «le visage de la déception» d'un «nouveau faux départ», a regretté la presse sportive lusitanienne, inhabituellement critique envers une équipe «sortie en pantoufles» et au «jeu de possession très bureaucratique». «Nous voulions gagner. Notre moral a pris un coup mais nos joueurs ont l'expérience pour savoir surmonter cette situation», a réagi le sélectionneur Fernando Santos après la rencontre.


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