Algérie

La France rappelée à l'ordre



La France rappelée à l'ordre
Au sein de la commission Juncker, l'Allemand Günther Oettinger, proche d'Angela Merkel, mène l'offensive contre la France, dont les déficits dérapent bien au-delà des 3 % du PIB. Bruxelles a repoussé à la fin de la semaine prochaine son verdict sur le projet de Budget 2015 de la France, selon Le Figaro.Au sein de la commission Juncker, l'Allemand Günther Oettinger, proche d'Angela Merkel, mène l'offensive contre la France, dont les déficits dérapent bien au-delà des 3 % du PIB. Bruxelles a repoussé à la fin de la semaine prochaine son verdict sur le projet de Budget 2015 de la France, selon Le Figaro.L'indomptable déficit budgétaire de la France déchire l'Exécutif européen et menace de raviver les tensions entre Paris et Berlin : faute d'accord entre les commissaires, l'équipe Juncker subit sa première épreuve et pourrait repousser jusqu'à la fin de la semaine prochaine le verdict attendu sur le projet de budget 2015 présenté par Bercy.Le débat interne oppose les partisans, emmenés par l'Allemagne, d'une stricte observance des règles européennes à ceux qui, à l'image de la France ou de l'Italie, jugent qu'un excès de rigueur risque de tuer la croissance. Sur le projet de Bercy lui-même la question n'est pas de sanctionner à ce stade, indiquent des sources bien placées; mais de s'entendre sur le dosage des économies supplémentaires et sur le calendrier de réformes crédibles qui permettraient de ramener l'Hexagone dans la norme.C'est le commissaire Günther Oettinger, lui-même nommé par la chancelière Merkel, qui a choisi de porter la controverse sur la place publique. Dans une tribune publiée par plusieurs journaux européens, il appelle ses collègues à traiter avec rigueur le dérapage d'un « pays déficitaire récidiviste ». La formule a fait mouche à Paris : Michel Sapin a cru bon de dénoncer des « enfantillages » tandis que Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, demande la tête du commissaire allemand.Le problème pour Jean-Claude Juncker comme pour Pierre Moscovici, le commissaire en charge, ne se résume pas à l'éclat jusqu'ici isolé du commissaire Oettinger. Il paraît clair que l'Allemand a dit tout haut ce que certains pensent tout bas à la Chancellerie. Entre Paris et Berlin, les relations risquent de se tendre à nouveau.L'indomptable déficit budgétaire de la France déchire l'Exécutif européen et menace de raviver les tensions entre Paris et Berlin : faute d'accord entre les commissaires, l'équipe Juncker subit sa première épreuve et pourrait repousser jusqu'à la fin de la semaine prochaine le verdict attendu sur le projet de budget 2015 présenté par Bercy.Le débat interne oppose les partisans, emmenés par l'Allemagne, d'une stricte observance des règles européennes à ceux qui, à l'image de la France ou de l'Italie, jugent qu'un excès de rigueur risque de tuer la croissance. Sur le projet de Bercy lui-même la question n'est pas de sanctionner à ce stade, indiquent des sources bien placées; mais de s'entendre sur le dosage des économies supplémentaires et sur le calendrier de réformes crédibles qui permettraient de ramener l'Hexagone dans la norme.C'est le commissaire Günther Oettinger, lui-même nommé par la chancelière Merkel, qui a choisi de porter la controverse sur la place publique. Dans une tribune publiée par plusieurs journaux européens, il appelle ses collègues à traiter avec rigueur le dérapage d'un « pays déficitaire récidiviste ». La formule a fait mouche à Paris : Michel Sapin a cru bon de dénoncer des « enfantillages » tandis que Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, demande la tête du commissaire allemand.Le problème pour Jean-Claude Juncker comme pour Pierre Moscovici, le commissaire en charge, ne se résume pas à l'éclat jusqu'ici isolé du commissaire Oettinger. Il paraît clair que l'Allemand a dit tout haut ce que certains pensent tout bas à la Chancellerie. Entre Paris et Berlin, les relations risquent de se tendre à nouveau.




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